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L'ALIMENTATION

Publié le 16/05/2020

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« L'ALIMENTATION Les Gaulois, spécialistes de la charcuterie, consommaient aussi beaucoup de laitages, de pain, d'oeufs durs et defruits secs.

Cicéron affirme qu'« ils auraient cru s'empoisonner en mêlant de l'eau à leur vin ».

Comme leurs ancêtres,les gens du Moyen Age faisaient des produits locaux la base de leur alimentation.

Mais les Carolingiens dédaignaientle lait et mangeaient plutôt des fromages et beaucoup de viandes.

Le pain blanc n'était pas encore à la portée despauvres.

Ils se nourrissaient de bouillies de céréales et surtout de légumes.Aux XIIIe et XIVe siècles (celui-ci vit naître l'art culinaire français et notre premier grand chef, Taillevent), les richesengloutissaient des quantités énormes de viande et de gibier : sangliers, cerfs, cygnes, hérons...

On raffolait desfarces, des sauces et des épices qui masquaient l'état avancé des viandes.

Le Ménagier de Paris, écrit en 1393,donne, pour une famille aisée, des menus de quatre services dans lesquels les légumes ne figurent presque pas.

Cesont les artisans modestes et les paysans qui consomment ces herbes dédaignées, avec un peu de lard, et mangentla soupe, c'est-à-dire un morceau de pain trempé dans une bouillie.

Rabelais énumère, dans Pantagruel, quelquesmets préférés de ses contemporains : le dindon, le hochepot, fait de boeuf et de veau, les fruits confits baptisésmirobolants.

Il faut attendre la fin du siècle pour que, grâce à Olivier de Serres, les légumes frais prennent placedans les casseroles.Sous Louis XIV, siècle des grands traités culinaires et des premiers ordres de gastronomie, de nouvelles boissonscommencent à se répandre : le café (kafé), connu à Marseille dès 1644, introduit à la Cour, mais peu apprécié duroi; le thé, mis à la mode par le chirurgien Cressé; le chocolat, importé du Mexique...

Autre nouveauté : les petitspois, en attendant un tubercule méprisé, la pomme de terre.

Cultivée au Pérou, elle aborda l'Europe au XVIe sièclepar l'intermédiaire des soldats de Pizarre.

Olivier de Serres en signale les mérites dès 1600, mais les Françaisrépugnent à la consommer.

C'est seulement à la fin du XVIIIe siècle, époque des premiers « restaurants », queParmentier, soutenu par Louis XVI, parvient à en répandre la culture.

Mais elle ne se vulgarise qu'au début du XIXesiècle (apparition du steak-frites), qui voit aussi la découverte du sucre de betterave et de la margarine.

C'est lesiècle de la première chaîne de restaurants à bon marché — les bouillons Duval — et c'est surtout le siècle d'ungrand tournant dans l'histoire de l'alimentation : la conservation des aliments.. »

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