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L'affaire Mata HariFusillée pour l'exemple.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'affaire Mata Hari Fusillée pour l'exemple Le 13 février 1917, le service de contre­ espionnage français arrête à Paris Mar­ guerite Gertrude Zelle, plus connue sous le nom de Mata Hari.

Celle-ci est incul ­ pée d'intelligences avec l'ennemi et elle est écrouée à la prison de Saint-Lazare.

L'affaire Mata Hari commence.

Gertrude Zelle, à laquelle on donnera le diminutif de Gretha, est née en 1876 en Hollande; son père est un modeste voyageur de commerce.

Elle fait des études à Leyde et s'enfuit du collège pour aller habiter chez un oncle, à La Haye.

Agée alors de 18 ans, elle est belle, brune et grande, et entend vivre sa vie en toute indépendance.

Par une petite annonce, elle fait la con­ naissance d'un certain Rudolf Mac Leod, capitaine aux Indes, qu'elle épou­ se à Amsterdam, en 1895; avec son époux, elle part pour Java où elle reste cinq ans.

Elle a deux enfants: un fils, qui meurt en bas âge, et une fille.

A leur retour en 1902, les époux se séparent et divorcent en 1906.

Celle qui s'appelle encore Gretha Zelle fréquente, en Hollande, des écoles théâ­ trales, des maisons de rendez-vous et des tripots; puis elle part pour Paris en 1903.

En 1906, se prétendant danseuse bayadère consacrée à la déesse Siva, elle donne un spectacle de danse au musée Guimet et change son nom en celui de Mata Hari: elle connaît alors la gloire; son charme, sa grâce, sa beauté attirent les notabilités, avocats, ministres, prési­ dents du Conseil, princes impériaux, grands-ducs.

En 1912, elle fréquente le prince de 1917 Radolin, ambassadeur d'Allemagne à Paris; en 1914, elle part pour l'Alle­ magne et on la voit à Berlin, le jour de la déclaration de guerre, dans la voiture du préfet de police.

Le contre-espionnage français la fait surveiller au cours des différents voyages qu'elle effectue.

A Amsterdam et, surtout, à Madrid, Mata Hari se trouve souvent en compagnie d'Allemands, dont certains sont des espions.

De retour en France en 1916, elle est refoulée en Angleterre où elle est arrêtée.

Elle est vite libérée et trouve refuge à Madrid auprès des attachés militaires allemands.

En 191 7, elle revient à Paris où elle est arrêtée.

C'est Bouchardon qui instruit l'affaire; Mornet réclame contre Mata Hari la peine de mort pour espionnage au profit de l'ennemi.

Condamnée, la danseuse voit sa grâce refusée par Poincaré et elle est fusillée à Vincennes, le 15 octobre 1917.

Il semble que Mata Hari n'a pas été vraiment coupable d'espionnage; elle a été surtout victime de son inconscien­ ce et aussi des circonstances du mo­ ment; c'est, en effet, l'époque des muti­ neries dans l'armée française: il faut faire un exemple et Mata Hari est, en quelque sorte, sacrifiée.

Mornet n'au­ rait-il pas déclaré quelques années plus tard, à propos de l'affaire: «li n'y avait pas de quoi fouetter un chat!» 2 / 2. »

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