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L'«affaire du formulaire»La lutte contre le jansénisme.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'«affaire du formulaire» La lutte contre le jansénisme «Je condamne de cœur et de bouche la doctrine des «Cinq Propositions» de Cornélius Jansénius, en son livre intitulé Augustinus, que les deux papes Inno­ cent X et Alexandre VII ont condam­ née, laquelle doctrine n'est pas celle de saint Augustin, que Jansénius a mal expliquée, contre le vrai sens de ce saint docteur.» Tels sont les termes du «for­ mulaire» que tous les ecclésiastiques de France doivent signer.

Les jansénistes ont volontiers reconnu comme hérétiques les «Cinq Proposi­ tions», mais nient qu'elles figurent réel­ lement dans l'ouvrage de Jansénius.

Blaise Pascal intervient en publiant Les Provinciales, chef-d'œuvre pamphlétaire dans lequel il attaque la morale laxiste des jésuites et défend la rigueur de ses amis, les «solitaires» de Port-Royal.

L'ouvrage fait grand bruit.

La querelle janséniste est ouverte et durera plus de dix ans.

En 1660, Les Provinciales sont brûlées par le bourreau.

En 1661, sur le point de mourir, Mazarin recommande au jeune Louis XIV de détruire la «sec­ te» janséniste, dangereuse pour la paix religieuse et également pour la paix poli­ tique, car les derniers «frondeurs» sou­ tiennent volontiers Port-Royal.

Aussi, dès qu'il prend les affaires en main, le roi exige-t-il la signature du fornwlaire.

Les religieuses du couvent de Port­ Royal sont réticentes: on leur enlève leurs pensionnaires et leurs novices.

En 1664, devant l'entêtement des récalci­ trantes, l'archevêque de Paris, Hardouin de Péréfixe, décide de les reléguer dans 1657-1669 leur monastère des Champs.

En 166 7, à l'avènement du pape Clément IX, quatre évêques courageux et indépen­ dants continuent de refuser le formulai­ re.

Nicolas Pavillon, l'évêque d'Alet, est le plus tenace et le plus audacieux, allant jusqu'à offrir aux jansénistes un asile dans son diocèse.

Ces rébellions inquiè­ tent Rome comme Versailles et, en 1668, dans le plus grand secret s'entame une négociation entre les trois partis: le nonce Bargellini secondé par l'évêque de Laon, pour le pape; Lionne, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, pour le roi; Gondrin, archevêque de Sens, et Vialart, évêque de Châlons, comme mé­ diateurs.

On arrive à se mettre d'accord sur un texte suffisamment vague pour que chacun puisse l'accepter sans per­ dre la face: le pape peut se féliciter de la soumission des évêques; ceux-ci peuvent continuer à prétendre qu'ils n'ont pas signé le formulaire.

Cette duperie bien conduite aboutit à la «paix de l'Eglise», le 19 janvier 1669. 2 / 2. »

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