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La rue au Moyen AgeLe coeur de la vie urbaine.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La rue au Moyen Age Le cœur de la vie urbaine ye_ xve siècle Au Moyen Age, la rue n'est pas seule­ ment un endroit où l'on passe, c'est aussi un endroit où J'on vit.

Dans les villes nouvelles, telles les bastides de Guyenne, dont le plan a été préétabli, les rues sont droites et convergent vers une place centrale.

Dans certaines ancien­ nes cités d'origine gallo-romaine, telles Reims, Bordeaux ou Orléans, Je plan orthogonal n'a pas non plus complète­ ment disparu.

Mais, dans les aggloméra­ tions qui ont grandi peu à peu à partir du XI• siècle, au pied des châteaux ou aux portes des monastères, les rues ont succédé aux anciens chemins ruraux; comme eux, elles sont sinueuses et étroi­ tes et suivent les lignes de crête ou les courbes de niveau.

Quelques-unes con­ vergent vers une église ou vers un pont qui, lui aussi, est bordé de maisons.

La voirie est généralement très défec­ tueuse: c'est seulement à l'époque de Philippe Auguste qu'on entreprend de paver les principales rues de Paris; faute d'égouts, les eaux de pluie comme les eaux usées s'écoulent tant bien que mal par un caniveau central ou stagnent dans les fondrières; les porcs, qui circu­ lent en liberté, ne suffisent pas à faire disparaître les immondices que les rive­ rains jettent sans souci d'hygiène.

Dès que la nuit tombe, on hésite à s'aventu­ rer au-dehors, faute du moindre éclai­ rage.

Pourtant, ces rues sont fort animées.

Sauf à la périphérie, près de la muraille, où il y a des terrains vagues et des jar­ dins, les rues sont bordées de maisons dont les pignons, souvent en encorbelle- ment au-dessus de la chaussée, sont ser­ rés les uns contre les autres.

Ce ne sont pas seulement des habitations: le rez-de­ chaussée est presque toujours occupé par une boutique ou par un atelier.

Les passants peuvent voir les artisans y tra­ vailler; ils peuvent aussi acheter les pro­ duits exposés sur des panneaux qui, relevés la nuit, servent de volets.

Les rues sont généralement spécialisées; de nos jours encore, on trouve, dans bien des villes, la rue des Couteliers, la rue de la Mercerie ou la rue des Orfèvres; seuls certains métiers malsains ou gros con­ sommateurs d'eau sont rejetés dans les faubourgs: c'est le cas des tanneries.

La rue est donc à la fois un vaste atelier et un marché permanent.

C'est également un lieu de rencontre.

Les maisons ne sont guère confortables et, si le temps s'y prête, chacun est mieux dehors; on reste dans la rue car on ne peut se réunir sur les places ou les parvis, encore rares.

Elle offre un spec­ tacle quotidien par le mouvement des passants, par les processions qui se dé­ roulent d'une église à l'autre, par les «entrées» plus ou moins solennelles des rois et des grands.

En dépit de leurs insuffisances, les rues sont donc les véritables artères de la vie urbaine médiévale. 2 / 2. »

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