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La Résistance Française durant la Seconde Guerre mondiale

Publié le 03/05/2025

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« Exposé : La Résistance Française durant la Seconde Guerre mondiale Le contexte de l'Occupation et l'émergence des premières résistances (1940-1941) En juin 1940, après la débâcle militaire, la France signe un armistice avec l'Allemagne. Le pays est divisé en une zone occupée et une zone dite libre sous l'autorité du régime de Vichy dirigé par le maréchal Pétain.

Ce dernier adopte une politique de collaboration active avec l'Allemagne nazie, incluant des mesures comme l'application de lois antisémites et la déportation des juifs. Cette situation, marquée par la désillusion et la soumission, pousse certains Français à rejeter cette soumission et à organiser des actions clandestines. Depuis Londres, le général de Gaulle exhorte les Français à ne pas accepter la défaite. L'Appel du 18 juin, diffusé sur les ondes de la BBC, invite à poursuivre la lutte extérieure sous la bannière de la France Libre.

Bien que peu entendu à l'époque, cet appel devient un jalon symbolique pour les premières initiatives de résistance, motivant une minorité à s'organiser dans des réseaux clandestins. Exemple : Le réseau Musée de l’Homme, fondé dès 1940, distribue des tracts appelant au rejet de l'occupation. La structuration de la Résistance (1942-1943) En 1942, l’entrée en guerre des États-Unis et l’extension de la collaboration sous Vichy radicalisent les tensions.

La mise en œuvre du Service du travail obligatoire (STO) en 1943 pousse de nombreux jeunes à fuir et à rejoindre les maquis, notamment dans les zones rurales difficiles d'accès. Face à la dispersion des initiatives, Jean Moulin, envoyé par de Gaulle, unifie les divers mouvements sous le Conseil National de la Résistance (CNR) en 1943.

Cette coordination est essentielle pour centraliser les efforts et donner une vision commune à la Résistance, tout en surmontant les divisions idéologiques (gaullistes, communistes, socialistes, etc.). Les Alliés soutiennent progressivement la Résistance, notamment via le Special Operations Executive (SOE) britannique, qui organise des parachutages d’armes et de matériel.

Les actions de sabotage, telles que la destruction de voies ferrées ou de ponts, deviennent un atout stratégique pour les opérations alliées. Contrairement aux mythes d'après-guerre, la Résistance française ne représente qu'une faible minorité des Français pendant l'occupation.

Les historiens ne sont pas d'accord sur leur nombre réel : les estimations varient de 300 000 à 1 million de résistants, ce qui correspond à peine à 2% de la population française de l'époque.

La Résistance se compose d'hommes et de femmes de tous horizons sociaux et ethniques, animés par des valeurs.... »

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