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LA RELATION À AUTRUI (fiche bac)

Publié le 23/06/2021

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« 1 / 2 AUTRUI LA RELATION À AUTRUI Les philosophes classiques ne s'intéressent pas prioritairement à la communication des consciences.

La découverte de Descartes s'effectue dans la solitude de la conscience du sujet, les autres n'étant perçus que comme des objets dans l'espace de la perception.

Il faut attendre des conceptions plus récentes qui ne considèrent plus le sujet comme une donnée entièrement constituée au départ, mais comme un être en devenir, pour voir émerger le problème de la relation à au� • Le conflit avec autrui Ainsi, avec Hegel, la perspective se modifie; l'homme n'existe pas comme une donnée définitive, mais il advient à travers une histoire.

Dans sa reconstruction théorique, il analyse l'émergence de la conscience à partir du désir.

Originellement, l'homme est un être de désir, mais celui-ci ne prend sa forme véritablement humaine que lorsqu'il se porte sur le désir d'autrui et non vers un objet naturel.

Dans cette expérience primordiale, le sujet n'existe que par l'autre, il n'est plus la conscience solitaire que l'on trouvait chez Descarte s.

Au contraire, il prend conscience de lui, à travers ce qui n'est pas lui, il se pose en s'opposant.

Mais, par la même occasion, autrui n'apparaît que comme une pure négation : il se trouve donc en situation de conflit potentiel avec lui.

L'expérience hégélienne débouche inévitablement sur l'affrontement, parce que chaque conscience aspire à être reconnue comme autonome.

De la lutte, il n'existe a priori qu'une issue: la mort de l'une des deux consciences; mais il s'agit d'une impasse puisque la finalité recherchée n'est pas atteinte.

L'autre dénouement possible instaure un rapport dissymétrique entre les deux adversaires ; le vaincu reconnaît son vainqueur et accepte de se mettre à son service, en échange de sa vie.

Ainsi s'instaure la relation du maître et de l'esclave, faussée cependant dès l'origine.

En effet, si le maître obtient la reconnaissance qu'il souhaitait initialement, il la détruit simultanément, car il nie la conscience de l'autre et l'invalide en tant que personne.

La reconnaissance échoue donc, en s'enfermant dans une contradiction insolu­ ble, puisqu'elle ne peut être obtenue que d'une conscience qui se nie aussitôt. 2 / 2. »

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