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La peur bonne conseillère ?

Publié le 16/05/2021

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« La peur est-elle bonne conseillère ? A l’heure du tout média, du combat contre la désinformation et les « fake news », la politique de la peur se présente comme un catalyseur de la pensée collective.

Dans son article, Alexandre Lacroix présente la peur comme un levier favorable à la prise de décisions rationnelles et utiles pour le bien commun.

La peur pourrait ainsi inciter à réfléchir dans l’intérêt collectif.

Dans une première partie nous considérerons comme Alexandre Lacroix, que la peur « est susceptible d’élargir la rationalité » et ainsi servir l’intérêt général.

Ensuite, nous consacrerons notre deuxième partie à l’influence néfaste de la peur et de ses effets « pervers » dans le cadre de la prise de décisions d’envergures.

Enfin, dans une troisième partie, nous aborderons les risques de la peur lorsque cette dernière pousse à la panique et à l’hystérie collective. Depuis des décennies, la peur oriente nos choix, influence les décisions géopolitiques et oriente la mobilisation des ressources, façonnant ainsi l’ordre mondial.

La peur est alors à l’origine de nombreuses avancées, technologiques, médicales ou encore politiques. Alexandre Lacroix nous parle dans son article de la peur polarisé durant la période de la Guerre Froide.

S’il est certain que la peur du bloc d’en face a attisé les tensions, il n’en demeure pas moins que cette peur à permis au monde de réaliser des avancées qui raisonnent encore aujourd’hui avec force.

En effet, citons par exemple la célèbre phrase d’un certain Neil Armstrong : « C’est un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité ».

Cette réplique, mythique encore aujourd’hui, nous montre la puissance de la peur qui agit ici comme un carburant de la volonté et aboutit à l’un des plus grands exploits technologiques de l’ère moderne.

La conquête de l’espace était à la fois un enjeu de puissance mais aussi une manière de se protéger de l’autre camp.

Le programme IDS de Ronald Reagan en est le parfait exemple. Notre actualité nous démontre également en quoi la peur agit par essence pour le bien collectif.

En effet, lorsqu’en Mars 2020, une pandémie mondiale attaque et menace l’ensemble de l’économie mais aussi la santé du monde, c’est tout un mécanisme de défense qui se met en œuvre avec la peur à sa tête.

C’est ainsi que la peur partira en guerre et obtiendra en un temps record une incroyable victoire avec la création d’un vaccin ARN, le premier d’histoire offrant un horizon au monde. Ici la peur de la maladie, d’un effondrement du système économique a lancé le monde dans une course effrénée au vaccin, avec succès. Enfin, sur le plan écologique, la peur a également permis de servir l’intérêt collectif.

Dans un premier temps elle a favorisé la prise de conscience collective, les médias et autres canaux d’informations ayant joué un rôle majeur dans la diffusion de cette peur.

Nous pouvons par exemple citer le documentaire « 2040 » réalisé par Damon Gameau qui projette son auditoire dans le monde cataclysmique de demain si rien n’est fait.

Une fois alimentée la peur de la destruction écologique a poussé le collectif à agir.

L’accord historique de Paris en décembre 2015 co-signé par plus de 190 Etats s’unissant pour limiter le réchauffement climatique prouve en ce sens que la peur peut servir l’intérêt commun.

A une moindre échelle, les politiques RSE et autres labels professionnels à dimensions écologiques fleurissent dans nos entreprises avec pour mot d’ordre : laisser une planète propre à nos enfants. Dans la pensée collective, la peur peut parfois permettre de prendre de bonne décisions, rationnelles et dans l’intérêt du plus grand nombre.

Néanmoins, lorsque la peur est le moteur principal du choix, l’histoire nous rappelle à quel point ce dernier peut avoir des conséquences désastreuses. « Diviser pour mieux régner », cette stratégie politique visant à semer la discorde, utilise la peur afin de contrôler, diriger et diviser les populations dans un but unique de maintien de l’ordre et du pouvoir en place.

La peur s’installe alors dans tous les esprits, la peur de son voisin, la peur du pouvoir, la peur pour soit, créant ainsi l’immobilisme.

L’immobilisme s’opposant directement à la création, à toute prise de décision, rationnelle ou non.

Ainsi, les régimes totalitaires tels que celui. »

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