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La littérature est-elle une bonne arme pour combattre les contraintes sociales, morales et psychologiques ? Permet-elle une libération ?

Publié le 20/12/2021

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« Analyse du sujet et problématisation : Le sujet envisage la littérature dans son ensemble, c’est-à-dire toute production de textes écrits à visée artistique et esthétique.

On prendra ici littérature au sens plus concret d’ œuvre littéraire.

Le sujet invite donc à mobiliser des références issues de tous les genres littéraires. La littérature est envisagée ici comme moyen de lutte contre une oppression., ce terme pouvant être entendu au sens d’autorité excessive et violente imposée à un individu ou à un peuple ou au sens plus intime de malaise ou d’angoisse.

L’oppression se présente donc comme une contrainte sociale, morale ou psychologique et s’oppose à l’idée de liberté. La littérature est envisagée comme une arme ( ce que suggère l’emploi du verbe « lutter »). L’adverbe « efficacement » invite a statuer sur le succès de la littérature dans une telle entreprise. Problématique : La littérature est-elle une bonne arme pour combattre les contraintes sociales, morales et psychologiques ? Permet-elle une libération ? Ce sujet met en jeu une fonction polémique de la littérature et son rapport avec le monde et la société. I) La littérature : une arme polémique indéniable dans les débats publics… 1) La littérature : une arme politique La littérature joue souvent un rôle politique, dénonçant le fonctionnement de la cité ou proposant un autre mode d’organisation.

Certains auteurs veulent participer à l’action politique en prévenant leurs lecteurs des problèmes et dangers dans ce domaine.

On peut ici faire référence à un écrivain « engagé » politiquement au XIXe siècle : Victor Hugo. Victor Hugo est élu représentant du peuple à Paris en 1848 et va lutter pour l’avènement d’une démocratie libérale et humanitaire.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 agit directement sur la vie et l' œuvre de Victor Hugo, puisqu'exilé jusqu'en 1870, l'écrivain entreprit un terrible bras de fer contre Napoléon III.

Adossé à son île comme Gilliatt à son rocher, Hugo brava les tempêtes d'un régime et, jour après jour, bâtit une œuvre dont chaque texte était destiné à ébranler le Second Empire, et au-delà, tous les régimes anti- républicains.

(cf .

Les Châtiment s) Autre ex : les contre-utopies littéraires comme arme de lutte contre l’oppression politique (cf.

Orwell, 1984 , dénonciation de l’oppression du totalitarisme stalinien) 2) La littérature : un moyen pour la lutte sociale La littérature est aussi un moyen de lutte sociale : les écrivains dénoncent souvent les abus sociaux et autres inégalités de manière efficace souhaitant que leurs écrits aient un impact réel et concret.

(ex : La critique sociale des rapports inégalitaires entre Maîtres et Esclaves dans le théâtre de Marivaux à cf. L’Ile des Esclaves ).

Ils appellent souvent à l’action en période de crise : cf.

Zola dans J’accuse ou dans La lettre à la jeunesse . II) Mais une arme à l’efficacité mitigée…. »

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