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La peste noireDies irae.

Publié le 17/05/2020

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La peste noire est la pire calamité qu'ait connue l'Europe au XIV• et au xv• siè­ cle.

Elle est pour une bonne part à l'ori­ gine de la grande crise démographique de l'époque.

Venue d'Orient, la peste a déjà causé des ravages au VI• siècle, sous Justi­ nien; au XIV• siècle, elle se répand selon le même processus.

En 1347, les Mon­ gols assiègent le comptoir génois de Kaffa, sur la rive orientale de la mer Noire; la peste sévit déjà dans leurs rangs; ils jettent quelques cadavres dans la ville où l'épidémie se déclare.

Un navire lève l'ancre et va relâcher à Mes­ sine; le mal s'y déclare aussitôt et gagne toute l'Europe comme une traînée de poudre.

Il y a deux sortes de peste: la variété bubonique, véhiculée par les rats et les puces, est caractérisée par des ganglions charbonneux dont la maladie tire son nom; la peste pulmonaire, transmise par inhalation, est encore plus redoutable que la précédente.

L'épidémie de 1348 a vu simultanément les deux types de maladie.

Celle-ci fait d'autant plus de victimes que l'Europe souffre de disette: de graves famines sévissent et la popula­ tion, sous-alimentée, est en état de moin­ dre résistance.

En décembre 134 7, la peste frappe le Midi; en août, elle est en Bourgogne; dès juin, à Paris; mais c'est l'année suivante, de juin à octobre, qu'elle atteint sa pire virulence.

En 1350, tout le continent est touché, y compris l'Angleterre et la Scandinavie; seules quelques régions échappent au désastre.

XIVe siècle Les victimes sont très nombreuses; on ne les connaît que par des chiffres iso­ lés: à Montpellier, sur cent quarante moines mendiants qui résidaient dans la ville, il n'en subsiste que sept; à Givry, en "!3ourgogne, 580 habitants sur 1200 meurent en trois mois.

Selon les régions, on estime qu'un tiers à un huitième de la population a péri, les villes étant parti­ culièrement touchées en raison de la pro­ miscuité.

Riches et pauvres ont le même sort, car il n'existe aucun moyen effica­ ce de se protéger du mal, si ce n'est la fuite.

L'ébranlement moral est considérable; il se traduit chez les uns par un mysticis­ me parfois morbide (les flagellants), chez les autres par une baisse de la moralité, tandis que l'art cultive le thè­ me de la mort (les «danses macabres»).

La peste provoque surtout un brusque recul démographique dont les consé­ quences sociales sont importantes: la ra­ réfaction de la main-d'œuvre fait monter les salaires et les prix baissent, la pro­ duction étant devenue excédentaire.

Après 1360, la peste disparaît pendant une génération, car les survivants sont immunisés; mais elle revient à interval­ les réguliers jusqu'au XVI• siècle; entre­ temps, la variole, la dysenterie et la coqueluche frappent les organismes affaiblis.

En France, la peste fait sa der­ nière apparition à Marseille, en 1720. 2 / 2. »

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