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La peste

Publié le 22/05/2020

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« La Peste : Les personnages : Joseph Grand : Petit employé de mairie, c'est un raté, qui n'a réussi ni dans sa carrière ni dans sa vie sentimentale.

Il a de la peine à trouver les termes capables d'exprimer exactement ce qu'il veut dire : d'où sa volonté d'apprendre le latin pour approfondir le sens des mots, et d'écrire un roman qui lui vaudrait d'être salué chapeau bas, mais dont il s'épuise, sans jamais pouvoir aller au-delà, à mettre sur pied la première phrase. En même temps, c'est un homme qui a de bons sentiments et qui ne craint pas de les manifester.

C'est en ce sens qu'il est exemplaire.

Il le prouve bien au cours de l'épi démie, où il est un des rares à conserver un certain équi libre de vie : il exerce son humble métier, mais il l'éclaire par sa chimérique ambition d'écrire; et, quand se créent des équipes sanitaires, il participe bénévolement à leur action, en tenant des livres, en faisant des statistiques, à raison de deux heures par jour.

Son dévouement lui vaut de contracter la peste.

Mais, curieusement, il est un des premiers rescapés, comme si l'auteur voulait le récompen ser de sa bonne volonté S'il est vrai que les hommes tiennent à se proposer des exemples et des modèles qu'ils appellent héros, et s'il faut absolument qu'il y en ait un dans cette his toire, le narrateur propose justement ce héros insi gnifiant et effacé qui n'avait pour lui qu'un peu de bonté au cœur et un idéal apparemment ridicule. Cottard : Homme moyen lui aussi, il est comme le symétrique de Grand, mais dans l'ordre du mal.

On ne connaît pas bien les raisons pour lesquelles, au début du roman, il est recherché par la police et tente de se pendre.

Ce qui est sûr, c'est que la peste, en détournant de lui l'attention de la justice et en lui fournissant l'occasion de faire du mar ché noir, de s'enrichir, arrange ses affaires je me sens bien mieux ici depuis que nous avons la peste avec nous. Ainsi souhaite - t - il voir le malheur général s'amplifier et durer.

La fin du fléau signifie pour lui la fin de son trafic et la reprise des poursuites dont il a déjà été l'objet.

IL est battu, traqué, assiégé, mis à mort.

L'auteur n'a pas beaucoup de pitié pour lui, car son malheur est mérité Il est juste que cette chronique se termine sur lui qui avait un cœur solitaire. Oui, solitaire là où il aurait fallu être solidaire .

Son châtiment, comme la guérison inespérée de Grand, a une évidente valeur symbolique. Rambert : C'est un personnage d'une tout autre envergure : décidé à refuser l'injustice et les concessions, il tient le langage de Saint - Just.

Journaliste, il n'est pas seulement un homme de plume, il a un passé de militant, il a combattu, pendant la guerre d'Espagne, du côté des vaincus.

C'est cette expérience qui lui permet de parler si haut en faveur du droit au bonheur, dont il est, dans La Peste, le champion irrécusable.

Venu à Oran pour y préparer un reportage, il n'accepte pas d'être enfermé dans cette ville avec laquelle il n'a rien à faire et veut à tout prix rejoindre en France là femme qu'il aime Je ne peux pas supporter l'idée que cela va durer et qu'elle vieillira pendant tout ce temps [...1 A trente ans, il faut profiter de tout. 1. »

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