la perception (résumé de cours)

« l� perception L'essentiel du cours Je ne perçois pas du rouge, mais une table rouge : j'identifie un objet doté de pro­ priétés.

Mais comment a lieu cette identification, et comment s'opère la synthèse de l'objet et de ses propriétés ? Dans la perception, sommes-nous actifs ou passifs ? • Pour Hume et les empiristes, les sensations (couleur, odeur, etc.) s'ajoutent les unes aux autres et constituent ma perception d'un objet unique.

Un objet n'est donc qu'une co__lJ�_:t:Ï.Q� _d_e:_��_n!;_ë!!ions singulières _e! distinctes, unies sous une seule dénomination par une habitude associative. • Pour Descartes et les idéalistes, on ne peut réduire l'objet perçu à une col­ lection de sensations : quand je chauffe de la cire, toutes ses qualités sensibles changent ; pourtant je sais que « la même cire demeure ».

La cire n'est donc pas un assemblage de qualités sensibles, mais l'objet d'une« inspection de l'esprit ». C'est un acte intellectuel qui me permet de reconnaître que ceci est de la cire, et non la sensation : percevoir un objet, ce n'est pas le sentir ,.

mais le concevoir. La perception, un accès spécifique au réel • Selon Merleau-Ponty, Hume fait de la perception une somme de sensations sansün-iŒni coîiére-nce, ce qui ne correspond pas à notre vécu.

Desca-rtes confond la-perceptioJÎ_it lÎ!co-nceptio_ll, ce qui fait aussi problème : pourlaraison:tecarré est le même, qu'il repose sur la base ou sur un sommet; alors que la perception aura tendance à le voir comme un losange dans le second cas.

li faut donc sortir de cette alternative. • Husserl nous donne la solution : dans la perception, la chose ne se donne ni morcelée dans une diversité de qualités sensibles, ni comme une totalité parfaite­ ment claire pour la raison qui la conçoit, mais « par esquisses ».

Quand je fais le tour de la table, les sensations changent, mais j'ai conscience de percevoir le même objet sous différents angles. La perception, un ensemble de perspectives sur le monde • Chaque vécu perceptif de la table me la rend effectivement présente, mais sous un certain aspect (je ne peux pas percevoir en même temps les six faces d'un cube).

Le propre -de la chose perçue, c'est donc de ne jamais pouvoir se donnertout _entièreà-la�conscience : un objet perceptif entièrement présent, une perception saturée d'esquisses, sont un idéal toujours visé mais jamais atteint.. »