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La paix de Nimègue:L'apogée de Louis XIV.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La paix de Nimègue L'apogée de Louis XIV La guerre de Hollande, commencée en 1672, devient européenne, l'année sui­ vante: l'Espagne, le Danemark, l'Elec­ teur de Brandebourg et l'ensemble de l'Empire des Habsbourg, se coalisent contre la France.

Au bout de cinq ans d'efforts, ils n'ont pu obtenir de succès notables et sont épuisés.

Louis XIV, qui a envahi la Franche-Comté et l'Alsace, conquis une à une les places fortes des Pays-Bas, vaincu sur mer la flotte hol­ landaise, est en position de force.

Il offre des conditions avantageuses aux Hol­ landais dont il a été l'agresseur et qui ont failli faire échouer sa campagne: il leur rend Maastricht et remet aux Espa­ gnols les places qui, telles Charleroi, Gand, Oudenaarde, Courtrai, consti­ tuent la barrière défensive des Pro­ vinces-Unies; il conserve l'île de Go­ rée, mais renonce à la concurrence agressive de Colbert contre le commer­ ce hollandais.

Le 10 août 1678, la paix est signée à Nimègue (Gueldre) entre la Hollande et la France.

C'est l'Espagne qui fait les frais de la guerre: le 17 sep­ tembre 1678, celle-ci cède à la France la Franche-Comté et la Flandre méridio­ nale, avec Saint-Omer, Ypres, Cambrai et sa région, Valenciennes et Maubeuge.

Des échanges de territoires permettent en outre un tracé frontalier continu qui correspond à peu près à celui d'aujour­ d'hui.

Fortifiée par Vauban, cette ligne va constituer la défense avancée de Paris.

Le 5 février 1679, l'empereur Léopold 1er traite à son tour: il abandonne Fribourg-en-Brisgau et Vieux-Brisach; 1678-1679 on lui rend Philippsburg, mais il doit revenir aux clauses des traités de West­ phalie de 1648 et remettre sur leur siège les princes-évêques de Strasbourg, favo­ rables à la France.

La Lorraine est ren­ due au duc Charles V, mais on y cons­ truit quatre routes pour le passage des troupes et on en détache Nancy, occu­ pée par une garnison française; l'Alsace, sur laquelle le roi étend son autorité directe, rompt ses liens avec l'Empire.

Protecteur de ses petits alliés, Louis XIV veille à leurs intérêts: par le traité de Saint-Germain (29 juin 1679), il con­ traint l'Electeur de Brandebourg à ren­ dre la Poméranie à la Suéde; le Dane­ mark doit également restituer ce qu'il a occupé: le duc de Holstein retrouve ainsi son duché.

A Nimègue, Louis XIV se conduit en arbitre et en véritable maître de l'Europe occidentale.

Les grands Etats qu'il a tenus en respect pendant six ans se sou­ mettent à sa loi.

Il est redouté de tous ses voisins; son prestige est immense.

C'est alors que la ville de Paris le sur­ nomme «Louis le Grand» et que Man­ sart édifie Versailles.

Le Grand Roi, eni­ vré d'orgueil et de gloire, va s'orienter vers une dangereuse politique d'hégémo­ nie. 2 / 2. »

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