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La paix d'Aix-la-ChapelleLa première coalition contre Louis XIV.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La paix d'Aix-la-Chapelle La première coalition contre Louis XIV Mai 1668 En 1667, sans déclaration de guerre et sous prétexte de régler «une affaire de famille», Louis XIV pénètre en Flandre.

Il veut prendre un gage sur l'héritage de sa femme, la reine Marie- Thérèse, fille aînée de Philippe IV d'Espagne; il s'appuie sur le droit de dévolution, en usage au Brabant, qui favorise les enfants du premier lit.

Turenne, avec 50000 hommes et secondé par Vauban, s'empare des principales places.

La ré­ gente d'Espagne n'accepte pas le fait accompli; pour la faire céder, Louis XIV lance ses troupes sur la Franche­ Comté que Condé conquiert en trois semaines (février 1668).

L'Angleterre, qui s'oppose traditionnellement à la pré­ sence d'une grande puissance aux bou­ ches de l'Escaut, s'inquiète de ces rapi­ des succès, de même que la Hollande qui redoute le voisinage de la France; elles achètent le concours de la Suède et signent avec elle la Triple-Alliance de La Haye, dont le but officiel est d'offrir une médiation à la France et à l'Espa­ gne.

En réalité, les coalisés veulent arrê­ ter au plus vite la dangereuse avance française vers les Pays-Bas, en imposant la paix.

Louis XIV, irrité par cette intervention étrangère, serait prêt à écouter Louvois, Turenne et Condé qui l'encouragent à poursuivre ses avantages vers les Pays­ Bas qui ne sont pas prêts militairement.

Mais Lionne et Colbert sont d'un avis différent: la situation financière est mau­ vaise; la conjoncture diplomatique con­ seille la prudence; il faut montrer à l'ennemi que l'on sait limiter ses conquê- tes.

Louis XIV qui est encore jeune - il ne règne personnellement que depuis huit ans - choisit le parti de la sagesse.

Il accepte d'envoyer des plénipotentiai­ res à Aix-la-Chapelle.

Le traité, qui est signé dans cette ville entre la France et l'Espagne, met fin à cette courte guerre appelée la guerre de Dévolution et qui est aussi la première des quatre grandes campagnes de Louis XIV.

Par le traité d'Aix-la-Chapelle, la Fran­ ce garde les territoires formant l'essen­ tiel de l'actuel département du Nord, ainsi que les onze places qu'elle a con­ quises, parmi celles-ci Lille, Douai, Armentières, Tournai, Charleroi, Ath, Furnes.

Ces villes s'enchevêtrent avec les positions espagnoles et la frontière n'est pas nette; de plus, la question des droits de la reine Marie- Thérèse sur la succession d'Espagne n'est pas résolue; enfin, l'opinion française reste insatisfai­ te, car les profits de la victoire lui paraissent insuffisants.

Les adversaires de la France, particulièrement les Hol­ landais, interprètent la modération de Louis XIV comme une victoire diplo­ matique; ils l'attribuent, non sans rai­ son, à la Triple-Alliance de La Haye, première coalition contre l'impérialisme français.

Quant à l'Europe, elle considè­ re le traité d'Aix-la-Chapelle comme un simple armistice entre Louis XIV et ses voisins.

Dlustration: Paix conclue à Aix-la-Chapelle en 1668, par Charles Le Brun Galerie des Glaces, Versailles/Photo Lauros-Giraudon, Paris © 1981, Edito-Service S.A., Genève Imprimé en Italie 16 305 47-20 2 / 2. »

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