Databac

La naissance des grands magasinsDe nouvelles méthodes commerciales.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La naissance des grands magasinsDe nouvelles méthodes commerciales. Ce document contient 439 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 La naissance des grands magasins De nouvelles méthodes commerciales 1852 La France du XIX• siècle voit naître les grands magasins, forme nouvelle du commerce de détail qui contraste nette­ ment avec les petites boutiques tradi­ tionnelles.

Les profondes transforma­ tions économiques, sociales et techni­ ques appellent en effet de nouvelles mé­ thodes commerciales.

L'augmentation de la population des villes et le dévelop­ pement des transports offrent de vastes marchés.

La classe moyenne s'enrichit; elle forme une large clientèle potentielle dont le petit commerce ne peut satisfaire les exigences.

La production d'articles en série, rendue possible par les progrès techniques, exige une forme de distribu­ tion appropriée.

Quelques commerçants, parmi les plus avisés, s'efforcent de s'adapter à ces nouvelles conditions.

J.

Parissot fonde la Belle Jardinière en 1824: tandis que, jusqu'alors, on devait recourir aux tail­ leurs pour se vêtir, il a l'idée de fabri­ quer en série et de vendre à prix fixe des vêtements de tailles diverses, inaugurant ainsi le système de la confection.

Cepen­ dant, la Belle Jardinière demeure spécia­ lisée dans le seul domaine de l'habille­ ment.

Ce n'est qu'en 1852 qu'apparaît le premier grand magasin, le Bon Marché, créé par Aristide Boucicaut.

Alors que le petit commerce traditionnel applique des marges élevées, voisines de 40%, Boucicaut vend à petit bénéfice, s'assurant ainsi une rotation rapide et fructueuse de ses capitaux.

Il affiche des prix fermes, tandis que le marchandage est la pratique générale.

L'entrée est libre: le client ne se sent pas tenu d'ache­ ter mais, inévitablement, certains arti- des le tentent.

Le vendeur accepte de reprendre la marchandise; privé de son caractère définitif, l'achat devient plus facile.

Le Bon Marché ne se cantonne plus dans une seule catégorie de mar­ chandises; l'assortiment est large, les divers comptoirs présentent nouveautés, mercerie, lingerie, articles de mode, chaussures.

Le magasin connaît rapidement un immense succès.

Tout Paris s'y empres­ se.

De 1852 à 1869, son chiffre d'affai­ res passe de 450 000 francs à 21 mil­ lions de francs.

Boucicaut ne cesse de perfectionner sa formule: il institue des chefs de rayons spécialisés, crée un ser­ vice de livraisons, inaugure la pratique de la «réclame)).

On imite son exemple.

Le Louvre est créé err 1855 par Chau­ chard et Hériot; Jaluzot fonde Je Prin­ temps en 1865; la Samaritaine naît en 1869 sous les auspices de Cognacq et de Jay.

Ces grands magasins drainent des chalands toujours plus nombreux, au détriment du petit commerce qui péricli­ te irrémédiablement.

Le grand magasin est un important phé­ nomène social qui semble connaître aujourd'hui, avec la «société de con­ sommation)), une nouvelle extension.

Son apparition au XIX• siècle a été cro­ quée, avec toutes ses conséquences, dans Je roman de Zola, Le Bonheur des dames; ce pseudonyme désigne précisé­ ment le Bon Marché de Boucicaut. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles