La morale n’est-elle qu’une idéologie ?
Publié le 27/08/2021
Extrait du document
«
Apolline Vandaele HK3
16/10/2020
DS de Philosophie :
La morale n’est-elle qu’une idéologie ?
Après la seconde guerre mondiale, les plus hauts dignitaires nazis, ayant élaboré la
« Solution Finale », ont été retrouvés et jugés : c’est le cas d’Eichmann.
Pour justifier ses
actes, il invoque maladroitement la morale kantienne lors de son procès à Jérusalem en
assurant qu’il n’a « fait que son devoir en obéissant aux ordres » : selon lui, il a agi
moralement.
La philosophe Hannah Arendt relate cet épisode dans Eichmann à
Jérusalem .
Ainsi, la morale peut être définie comme un ensemble de règles que l’Homme s’impose à
soi-même : en choisissant de suivre certains principes moraux, nous construisons notre
propre conception du bien et du mal.
Le plus souvent, on évoque « la » morale.
En effet,
nous suivons une morale : cette dernière va orienter notre existence, nos actions, notre
jugement.
Dans la morale, on retrouve un caractère de nécessité.
L’association de la
« morale » à l’« idéologie » peut alors nous apparaître comme contradictoire.
Le terme
« d’idéologie » peut effectivement constituer un présupposé négatif : les principes
moraux surplomberaient la totalité de l’existence humaine sans prendre conscience des
conditions de possibilité de notre existence.
Certains principes moraux sont ainsi dictés
depuis toujours, comme ceux de la morale chrétienne : pour certains philosophes, cela
constitue un asservissement.
Toutefois, quand on se demande si la morale n’est
« qu’une » idéologie, on emploie un pronom restrictif : s’il y a des principes moraux, c’est
pour une raison.
On va alors chercher sur quoi la morale peut être fondée.
Les principes moraux nous asservissent-ils ou bien la morale est-elle nécessaire et peut
être fondée sur le réel ?
Pour initier notre réflexion, nous nous montrerons que la morale comporte un caractère
de nécessité, puisque c’est en suivant dès règles que nous nous imposons que nous
pouvons accéder au bonheur et à une liberté plus grande ; De plus, que la morale peut
également être suivie pour elle-même.
À ce titre, il convient de se demander si la
morale ne peut pas être plus proche de la réalité de notre existence : c’est ce que
prônent notamment les morales utilitaristes et empiristes.
Enfin, nous montrerons que
l’Homme doit se servir de son propre entendement et non pas suivre aveuglément les
règles morales : pour Nietzche, elle apparaît en effet comme un asservissement..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Fiche de révision : La morale et la liberté partie 1
- Devoir Maison sur la morale: peut-on juger moralement autrui ?
- Dissertation philo politique et morale : La morale est-elle la meilleure des politiques ?
- Devoir philo Deux sources de la Morale et de la Religion, Bergson : l'obéissance des individus au devoir moral
- La Princesse de Clèves : morale et sacrifice