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La Méditerranée médiévale : espace d'échanges et de conflits à la croisée de trois civilisations

Publié le 06/10/2022

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« Histoire II – Un espace de conflictualités et de tensions religieuse Doc2 P67 : Les trois grandes civilisations de la méditerrané médiévale sont en compétition territoriale et la mer constitue un terrain d’affrontement régulier.

Les principaux états développent une flotte militaire pour défendre leurs côtes mais aussi s’enrichir et gagner de nouveaux territoires.

Les territoires stratégiques sont particulièrement convoités comme les îles et les détroits. A – L’idée de guerre sainte et la 1re croisade. Terre sainte = Palestine. 3 raisons qui vont pousser les individus à s’engager dans une croisade : - Religieux (tous les habitants sont croyant au Moyen-Age) croire à l’entrer au paradis - Purification (aspect individuel) tradition des pèlerinages (Jérusalem où est situé le tombeau de Jésus …) - Pratique d’une guerre juste puisque d’après les chrétiens ceux qui sont attaqués sont considéré comme des infidèles (ils refusent de reconnaitre la vrai religion).

D’après le Pape, ceux qui participent à la croisade tous leurs péchés sont pardonnées. Jérusalem est aussi une ville sacrée pour les juifs, c’est là-bas que se trouve le mur des lamentations construit au Xe siècle. Le dôme du rocher un lieu saint pour les musulmans qui a été construit au 8è siècle par un Khalifa.

C’est à partir de cette mosquée que Mohamed a pris son chemin pour aller au paradis. En 1095 Urbain II, un pape, appel tous les chrétiens à se rassembler et reconquérir Jérusalem. Croisade populaire que lance très rapidement le peuple européen va réagir en grand nombre pour répondre à l’appel du Pape est renouvelé par plusieurs personnes, le groupe par d’Europe arrive à Constantinople et l’empereur de Constantinople les conseils d’attendre les militaires. B – Un moine au service de la croisade. Sujet : Pourquoi et comment Bernard de Clairvaux soutient-il la deuxième croisade ? I – Les raisons qui poussent Bernard de Clairvaux à soutenir la croisade. - Prise d’Edesse par les Turcs en 1144. Jérusalem et les autres Etats latins d’Orient sont menacés. C – Des conflictualités pas uniquement religieuses. Au 12è et 13è siècles, six autres croisades vers la terre sainte sont lancées, elles creusent les divisions entre les trois civilisations méditerranéennes (autre ex la Reconquista).

A partir de Saladin, (1138-1193), on assiste à une résurgence du djihad : Les états latins d’orient disparaissent en 1292. Cependant, chrétiens et musulmans s’allient autant qu’ils vivent des affrontements internes (un ex de diplomatie : un chef musulman s’allie avec un chef chrétien, le sultan Al-Kamil et l’empereur Frédéric II).

Il ne faut pas surestime le poids de la guerre sainte dans leur relation. Comparaison des Doc : Le souverain Roger 1 est le comte de Sicile et sa religion est chrétienne.

Ce souverain est plutôt tolérant envers les autres religions « Ils maintint leurs religions et leurs lois ».

Roger II a le même caractère que le comte de Sicile qui est Roger I, il conçoit la religion musulmane comme il est cité dans le texte « Il leur confie des emplois, il choisit parmi eux ses officiers et tous, ou presque tous, gardent secrète leur foi te restent attachés à la fois de l’islam ».

Saladin est un souverain musulman, lui se démarque un peu des autres car d’un côté il revête ceux qu’il nomme les dhimmi, c’est-à-dire ceux qu’il considère juridiquement inférieur, pour les différencier des musulmans.

Et en suite d’un autre côté ils les protègent un peu contre ceux qui voudraient les attaqués soit par la parole soit par la force. Finalement ces trois souverains ont un lien commun car même s’ils n’adhèrent pas à la religion des autres, ils tolèrent quand même leur présence dans leur pays. La Sicile, d’abord byzantine est conquise par les musulmans à partir de 827.

Elle devient un émirat du califat fatimide.

Elle est finalement conquise par les Normands au XIème siècle. Fondateur du royaume de Sicile, Roger II (comte 1105-1130, roi 1130-1154) développe une grande ouverture envers les musulmans et les juifs.

La culture de l’île est très largement syncrétique (ex. style arabo-byzanto-normand de la cathédrale de Monreale pp.78/79).

Il accueille le géographe arabe Al-Idrisi, et encourage la traduction d’ouvrages arabes mais aussi d’ouvrages antiques grecs. Dhimma : Protection (en arabe) pour les gens du livre ils bénéficient d’un statut inégalitaire mais protecteur, leur culte et institution religieuse sont maintenues mais ils ont moins de droit et doivent payer un impôt. III – Un espace de contacts et d’échanges A – Des contacts culturels qui nourrissent des foyers intellectuels. En quoi les traducteurs de Tolède sont-ils au cœur d’échanges culturels inédits ? Ces traducteurs sont cœur d’échanges culturels d’une façon car, ils traduisent certaines œuvres de l’arabe en latin (car la ville de Tolède appartenait aux musulmans de 712 à 1085), c’est-à-dire par exemple dans le domaine de la dialectique comme de la géométrie, de l’astrologie comme de la philosophie en passant par la médecine bien-sûr.

De ce fait, un enseignement du traité de médecine d’Avicenne, traduit de l’arabe au latin par Gérard de Crémone, est organisé dans les universités latines.

Le traité du persan Avicenne, qui s’appuie sur des textes grecs antiques, fonde au XIe siècle l’enseignement universitaire de la médecine. Cependant il n y’a pas que les sciences qui intéressent ces personnes.

Il y’a aussi les textes religieux, la 1ère traduction, justement, du Coran a été effectué en Espagne par des expert parfais de la langue.

Cela avait pour but d’essayer de comprendre la souffrance et la doctrine du prophète des musulmans Mohammed et sa loi qui est nommé le Coran. En conclusion nous pouvons dire que la ville de Tolède est au centre de plusieurs mouvements de traduction.

Des clercs y affluent de toute l’Europe et travaillent aux côtés de juifs et de musulmans à des traductions latines de manuscrits arabes, grec mais aussi hébreux.

On peut donc affirmer que la ville est ainsi un haut lieu des contacts entre les trois civilisations. B – Venise à la tête d’un empire maritime Conclusion du chapitre : La structuration des échanges dans l’ensemble du bassin méditerranéen, de même que les conflits et l’intolérance entrainent des phénomènes d’immigration : Diplomates, savant, pèlerins, soldats, expulsées, captifs et esclaves circules avec les marchands. Thème 2 : XVème -XVIème siècles, un nouveau rapport au monde, un temps de mutation intellectuelle. Chapitre VII – L’ouverture atlantique : les conséquences de la découverte du « Nouveau Monde ». Chapitre centré sur le point de vue des européens. A partir du 15è siècle, différent processus aboutissent à la naissance de la période contemporaine et d’une première mondialisation. Centré sur l’Europe, les européens changent te joue un rôle mondial de plus en plus important. Pbm : quelles sont les causes et les conséquences de l’ouverture atlantique ? I – Le monde autour de 1492. Voir carte. II – Les Européens et l’élargissement de leur monde connu. A – Un centre de gravité qui passe de la Méditerranée à l’Atlantique. Au 15e siècle on assiste en Europe à une augmentation de la demande d'épices et de métaux précieux.

Or, dans le même temps les Ottomans s’empare de Constantinople en 1453 et poursuivent leur expansion dans les Balkans et au Proche Orient.

Les routes commerciales traditionnel vers « Les Indes » (L’Asie) sont bloqués. Le Portugal et l’Espagne cherchent alors de nouvelles routes pour rejoindre l’Asie.

Leurs marins bénéficient de progrès techniques récent de la navigation : La caravelle est adaptée à la haute mer et dotée d’un gouvernail d’étambot, ils peuvent mieux se situer et se diriger grâce à l’astrolabe, la boussole et les portulans.

C’est le début des Grandes découvertes. En 1488, Bartolomé Dias contourne l’Afrique par le cap de Bonne espérance.

En 1497, Vasco de Gama est le premier européen à atteindre l’Inde via la mer.

Les Portugais profitent de ces précurseurs pour installer des comptoirs en Afrique (Doc3 P97). Grandes découvertes : Comptoirs : Les installations commerciales d’un état dans pays étranger, c’est souvent un port. B – L’exploration du « Nouveau monde ». En 1492, le navigateur génois Christophe Colomb, persuadé de pouvoir gagner les Indes par l’Ouest, traverse l’océan Atlantique pour le compte des souverains d’Espagne : Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon. Activité P98-99 : La flotte part de Palos de Frontera, en Espagne, vers l’Ouest.

Un mois après le début du voyage, des tensions se développe entre le capitaine et son équipage jusqu’au 12 Octobre 1492 où ils aperçoivent une des îles des Bahamas qui se nomme, à la base, Guanahani et que, eux, ils ont nommé San Salvador.

Ils étaient, alors, persuadés d’avoir accoster aux Indes. Quand ils ont rencontré les habitants de cette île, qu’ils croyaient alors indiens, ils échangèrent de nombreux cadeaux avec eux.

Mais alors Christophe Colomb eu une idée, faire de ces habitants des personnes de travaille : des esclaves.

L’un de leur premier objectif était un objectif religieux qui est : la conversion de la population amérindienne au christianisme. Après toutes ces aventures, Christophe Colomb revient en Europe le 4 mars 1493, accueillit en triomphe recouvert d’or. A sa mort il avait découvert les îles de San Salvador qui est une île des Bahamas, Cuba, la Jamaïque et Porto Rico, par ailleurs toutes ces îles appartiennent aux Caraïbes. Les espagnols et les portugais s’entendent dès la découverte du « Nouveau monde » sur un partage de celui-ci avec le traité de Tordesillas en 1494.

Parallèlement aux explorations, la couronne espagnole met en place la colonisation des Antilles. Puis, d’autres européens comme l’Angleterre ou la France s’implique.

Jacques Cartier : 1534 (découverte du Québec), c’est finalement lors du 1e tour du monde entre 1519 et 1522 qu’est atteint l’Asie par l’Ouest avec l’expédition Magellan-Elcano.

Ces découvertes ouvrent la voie à la conquête de l’Amérique et l’Europe passe progressivement du commerce méditerranéen à un commerce transatlantique (doc1p103). Colonisation : c’est l’occupation, l’action de peuplement et la mise en valeur d’un territoire par un nation en dehors de ses propres frontières. L’administration se fait depuis la métropole. III – Une Amérique conquise et contrôlée par les puissances européennes. A – Une civilisation amérindienne avant la conquête hispanique : Les Mexica de l’Empire aztèque. La particularité de cette ville c'est que c'est une ville qui est construite sur.... »

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