La logique et son histoire de Robert Blanché - explication de texte

« Mourot pauline philosophie Cet extrait du livre La logique et son histoire de Robert Blanché suscite une réflexion profonde sur le rôle du syllogisme et les fondements de la logique.

Blanché remet en question la capacité du syllogisme à établir ses propres principes de raisonnements et suggère que ceux-ci doivent être connus d’une autre manière que par la démonstration La première phrase du texte nous plonge déjà dans le thème principal de cet extrait : le syllogisme.

Cette phrase fait référence à la forme spécifique du syllogisme telle qu’elle est présentée par Aristote, un philosophe grec ancien.

Le syllogisme est une structure de raisonnement logique qui implique l’utilisation de deux prémisses pour obtenir une conclusion.

Il souligne que la forme spécifique utilisée par Aristote est une proposition hypothétique.

Cela signifie que le syllogisme d’Aristote ne fait pas une affirmation directe selon laquelle A appartient à tout B en utilisant une hypothèse.

Cette interprétation met en évidence la distinction entre la forme syllogise d’Aristote et la forme qui pourrait être perçu à première vue.

Il dit aussi que la conclusion du syllogisme d’Aristote n’est qu’hypothétiquement nécessaire.

Ce qui veut dire que l’importance de cette conclusion repose uniquement sur la relation entre les prémisses et la conséquence, mais cela ne garantit en rien la vérité des prémisses ni par conséquent, la vérité de la conclusion.

Les prémisses se distinguent de la conclusion en ce qu’elle sert de principe et de point d’appui dans le raisonnement.

On peut donc comprendre que la conclusion du syllogisme n’est pas une affirmation absolue.

Elle dépend de l’hypothèse énoncée dans les prémisses et peut être considérée comme nécessaire uniquement dans le cadre de cette hypothèse.

Cependant cela ne fournit aucune garantie de la véracité des prémisses elles-mêmes ou de la conclusion qui en découle.

Dans la suite de cet extrait, Blanché soulève des questions sur la nature de la validité du syllogisme en tant qu’instrument de la science.

Bien que le syllogisme soit un outil essentiel dans la science, il ne suffit pas à lui seul à donner une connaissance scientifique complète.

Blanché dit que le syllogisme ne peut nous donner la science que si nous avons une.... »