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« La guerre n'est que la continuation de la politique avec d'autres moyens. » Carl von Clausewitz (1780-1831), De la guerre

Publié le 16/05/2020

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« « La guerre n'est que la continuation de la politique avec u d'autres moyens.

» Cari von Clausewitz (1780-1831), Dela guerres Comment penser la guerre? Réalité incontournable de l'Histoire, elle apparaît néanmoins par sa violence nier leprincipe de la politique, fondée sur le dialogue et l'accord des intérêts entre États.

La férocité dont elle fait preuvesemble témoigner d'une régression vers une époque sauvage, pré-politique, au point que certains progressistes,confiants dans le développement de la civilisation, ont pu penser que la guerre serait bientôt dépassée. Or Cari von Clausewitz, penseur prussien dont l'ouvrage De la guerre (1834) fut d'une grande influence sur les états-majors européens, récuse cette vision.

La guerre n'est pas un phénomène anachronique et les destructions qu'elleoccasionne n'en font pas moins un instrument efficace au service des États.

Recours ultime lorsque les dissensionsentre puissances ne peuvent être réglées par la diplomatie, elle s'impose comme un outil à vocation politique dontaucun État ne peut a priori faire l'économie.

C'est pourquoi elle n'est pas le symptôme d'une brutalité animale maisfait l'objet de stratégies rationnelles. Au fond, la guerre ne vise pas la guerre : elle poursuit toujours un but politique, en priorité la paix, la défense d'un pays agressé oula restauration d'une injustice à la suite de la violation d'un traité.

Il revient donc, en définitive, au seul pouvoir politique de prendrela décision d'un conflit guerrier.

Ce que ne démentit pas le ministre de la Guerre, Clemenceau, lorsqu'il déclara que « la guerre estune chose trop sérieuse pour être confiée aux militaires ». Michel Foucault, philosophe duXXe siècle, considère à l'inverse que la politique n'est qu'une des expressions de la guerre, réalitéindépassable des relations humaines : « C'est la guerre qui est le moteur des institutions et de l'ordre : la paix, dans le moindre de ses rouages, fait sourdement la guerre.». »

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