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« La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. » Blaise Pascal, Pensées, 397. Commentez cette citation.

Publié le 16/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. » Blaise Pascal, Pensées, 397. Commentez cette citation. Ce document contient 380 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Citation.

« LE ROSEAU PENSANT DE PASCAL « La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable.

Un arbre ne se connaît pas misé rable.

C'est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable.

Penser fait la grandeur de l'homme.

Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête (car ce n'est que l'expérience qui nous apprend que la tête est plus nécessaire que les pieds).

Mais je ne puis concevoir un homme sans pensée : ce serait une pierre ou une brute.

L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant.

Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer.

Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage de l'univers a sur lui, l'univers n'en s ait rien.

Toute notre dignité consiste donc en la pensée.» PASCAL in « Pensées », Brunschvicg 558 -759 -347 -348 / Lafuma 114 -346 -111 -200 Approche : Dans ce texte, Pascal veut montrer à la fois la faiblesse et la puissance de l'homme.

Il nous compare en effet avec l'univers, c'est -à - dire avec la nature, entendue comme l'ensemble des phénomènes matériels indépendants de la volonté humaine.

Et de cette comparaison émergent une singularité et une force propres à l'homme, la pensée et la conscience, qui compensent l'impuissance humaine à dominer la nature.

Mais il peut acquérir une certaine « dignité », car son esprit, à la différence de l'univers, est capable tout à la fois d'être conscient de sa propre existence, de connaître la nature et de posséder un sens moral.

Le thème central de l'extrait, c'est donc la spécificité de la nature humaine.

Prenez garde au style de Pascal : le « quand » de la ligne 3 est un synonyme, au XVIIe siècle, de « si » : il s'agit d'une supposition.

En outre, Pascal joue, dans la dernière phrase du texte, sur le double sens de « comprendre » qui signifie à la fois « envelopper », « englober », quand il s'agit de l'espace, et « connaître », quand il s'agit de l'esprit humain.

Référence au « Roseau » de la Fable de La Fontaine .

La conscience de la faiblesse est une force.

Une victoire paradoxale.

La pensée fait la valeur infinie de l’homme.. »

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