Databac

La fondation d'Israël: le rêve d'un État juif se réalise

Publié le 29/08/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La fondation d'Israël: le rêve d'un État juif se réalise. Ce document contient 542 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« La fondation d'Israël: le rêve d'un État juif se réalise Avec la fondation de l'État d'Israël le 14 mai 1948, le peuple juif atteint enfin son but.

Pourtant, la création de l'État d'Israël par David Ben Gourion renforce les conflits entre Juifs et Arabes.

Israël est immédiatement confronté aux offensives des pays arabes. Aux environs des années 1020 avant Jésus-Christ, le roi Saül crée le premier État d'Israël.

Sous les rois David et Salomon, le pays est à son apogée. Après la prise de Jérusalem par les troupes romaines de Titus, en 70 après Jésus-Christ, et la répression de la révolte juive de Bar-Cocheba contre les Romains (133-135), des milliers de Juifs perdent la vie et un très grand nombre fuit la Palestine.

Ce flot d'émigration vient grossir les communautés juives de la Diaspora - la dispersion - commencée au VIIIe siècle avant notre ère avec la déportation assyrienne.

Des siècles durant, les Juifs vivent au milieu de peuples étrangers; ils sont souvent maltraités, expulsés.

Mais pourtant l'espoir d'un retour dans leur pays d'origine reste toujours vivant. Dès la seconde moitié du XIXe siècle s'esquisse l'échec du libéralisme.

Les bouleversements sociaux et le renforcement de l'antisémitisme font prendre conscience à de nombreux Juifs que la liberté et l'autodétermination ne leur sont possibles que dans un État juif.

L'expression de cet espoir s'incarne dans le livre de Théodore Herzl, "L'État juif, paru en 1896".

L'auteur est le fondateur du mouvement sioniste.

Dès 1903, le "sionisme sans Sion" apparaît comme une trahison et dès lors une immigration plus ou moins clandestine vient grossir les colonies déjà fondées en Palestine.

Mais le sionisme se heurte à un réveil de la conscience nationale arabe. Le 2 novembre 1917, lord Balfour, alors secrétaire d'État au Foreign Office, assure les Juifs de son soutien pour "l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif" (déclaration Balfour), soulignant cependant que cette installation ne serait possible que s'il n'était porté aucune atteinte aux droits des Arabes. En 1920, la Grande Bretagne, sur décision de la SDN, reçoit le mandat d'administrer le territoire contesté.

La déception est grande tant chez les sionistes que chez les Arabes. Dès 1921 ont lieu des heurts sanglants entre Juifs et Arabes.

En 1936 éclate une révolte générales des Arabes contre les Juifs.

Les tentatives d'arbitrage échouent.

Les Juifs assurent eux-mêmes leur défense avec la Haganah, milice chargée d'assurer la police et la sécurité de leurs établissements.

Une commission britannique de pacification de la Palestine soumet un projet de partage du territoire: il prévoit la création d'un État juif et d'un État arabe. Le sud de la Palestine, Bethléem, Jérusalem et Nazareth doit rester sous mandat britannique.

Le Congrès mondial sioniste et le premier Congrès pan arabe refusent cette proposition. La persécution contre les Juifs par l'Allemagne nazie renforce l'immigration. Mais les Anglais la limitent et l'arrêtent presque complètement en 1940. En 1947, l'affaire de l'"Exodus", dont les passagers sont réembarqués, pousse le gouvernement anglais à soumettre la question à l'ONU.

Celle-ci prévoit la création de deux États, un juif et un arabe.

Le mandat anglais prend fin le 14 mai 1948 et le même jour, Ben Gourion proclame l'indépendance de l'État d'Israël.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles