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La disgrâce de FouquetAvertissement aux prévaricateurs.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La disgrâc~ de Fouquet Avertissement aux prévaricateurs 1661 Conseiller d'Etat, maître des requêtes, procureur général du parlement de Paris (1650), surintendant des Finances (1653), Nicolas Fouquet, attaché à Mazarin depuis 1648, réussit à satisfaire les besoins du Trésor ruiné par la Fron­ de; comme le cardinal, il réalise une for­ tune énorme.

Il mène une vie princière de mécène, acquiert des terres, fait édi­ fier le magnifique château de Vaux et les défenses de sa citadelle de Belle- Isle.

Comment s'y prençi-il? En empruntant aux banquiers grâce à son crédit person­ nel, à son habileté, son intelligence, en dépensant deux ou trois ans d'avance le produit des impôts, en grossissant tous les jours la dette de l'Etat, en jonglant avec les chiffres par des irrégularités d'écritures.

Qu'il confonde la caisse de l'Etat avec la sienne, Mazarin, qui fait de même, ne l'ignore pas.

Mais, avant de mourir, le cardinal prend soin de léguer au jeune roi son intendant dévoué, un comptable vétilleux, rival et ennemi de Fouquet, Colbert.

A la mort de Mazarin (9 mars 1661), Louis XIV règne seul.

Colbert lui donne les preuves des malversations et des «voleries» du surintendant, mais, ce qui irrite et inquiète surtout le roi, c'est la puissance de Fouquet.

Il est un véritable «Etat» dans l'Etat, avec ses créatures, ses espions, ses gardes, et il détient l'ar­ me essentielle: l'argent.

Pour l'abattre, il faut ruser.

En lui faisant hypocritement miroiter le titre de chancelier, on le per­ suade de vendre sa charge de procureur général.

Ainsi, privé (juin 1661) de ses privilèges parlementaires, il n'est plus justiciable que du roi.

A cette première erreur, Fouquet en ajoute deux autres: il tente de séduire par l'argent Louise de La V alli ère, la maîtresse de Louis XIV, et, le 17 août, il offre au roi et aux rei­ nes, dans son château de Vaux, une fête dont la magnificence humilie Louis XIV et soulève son envieuse colère.

La perte de Fouquet est décidée.

A la fin d'août 1661, Louis XIV se rend aux Assemblées de Bretagne.

Fouquet e~t du voyage.

Le 5 septembre, il est arrêté à Nantes, au nom du roi, par le lieutenant des mousquetaires, d'Arta­ gnan.

Les scellés sont mis sur tous ses biens; ses demeures, fouillées.

Le plan de défense armée que Colbert trouve à Saint-Mandé autorise une accusation de lèse-majesté.

Fouquet est emprisonné à Vincennes.

L'instruction de son procès dure trois ans.

La sentence, rendue le 20 décembre 1664 par le tribunal siégeant à l'Arsenal, condamne Nicolas Fouquet à la perte de ses biens et au bannisse­ ment.

Louis XIV aggrave la peine en la transformant en emprisonnement perpé­ tuel.

Jusqu'en 1680 (date supposée de sa mort), Fouquet est incarcéré dans la for­ teresse de Pignerol, sans communica­ tion avec les siens.

Châtiment exemplai­ re visant à dissuader les féodalités finan­ cières ou vengeance personnelle de Louis XIV? L'affaire Fouquet reste, par certains aspects, un mystère. 2 / 2. »

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