La dernière offensive allemande
Publié le 26/08/2021
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La Kaiserschlacht : la dernière offensive allemande (mars-juillet 1918)
En 1918, la nation allemande n’est plus en capacité de supporter une autre année de
guerre défensive.
Quatre années de guerres de tranchées viennent d’avoir lieu, laissant place
à une situation sans précédent.
Les pertes humaines sont considérables pour tous les
belligérants.
Néanmoins, les Allemands gardent quelques raisons d’espérer : les Russes, qui
ont basculé dans le bolchévisme révolutionnaire, se sont retirés du conflit sur le front est
avec le traité de Brest-Litovsk du 3 mars 1918.
Les Italiens ont, quant à eux, été mis en
déroute à Caporetto en octobre 1917, devenus incapables de toute action importante sur le
front sud.
Cependant, les Alliés disposent d’un avantage sur le long terme : une production à
grande échelle des nouveaux armements (avions, chars) et surtout la perspective de l’arrivée
massive des forces américaines, qui se déploient progressivement sur le front ouest depuis
juin 1917.
Il s’agit donc pour les forces allemandes de parvenir à vaincre les Britanniques et
les Français avant que les Américains ne soient parfaitement opérationnels.
L’issue de
l’offensive se révèle être décisive dans le dénouement du conflit.
L’État-Major allemand
réfléchit donc à la mise en place d’un plan, connu sous le nom de Kaiserschlacht , la bataille
de l’Empereur, à l’initiative du général Ludendorff.
La perspective d’une victoire Allemande
parait, à ce moment-là, bien réelle.
Comment expliquer alors l’échec de l’offensive allemande
au Printemps 1918 ? Tout d’abord, le haut commandement allemand met au point une
stratégie ambitieuse et innovante pour espérer l’emporter.
Cette stratégie se révèle, dans un
premier temps, payante.
Cependant, la contre-offensive alliée met l’armée allemande en
déroute et mène à la victoire finale de l’Entente.
I/ Une stratégie ambitieuse et innovante
a) Un contexte avantageux
Début 1918, les Allemands ne semblent plus capables de remporter une victoire
totale.
Ils leur restent néanmoins une carte à jouer : mettre les Britanniques hors-jeu en les
repoussant loin des forces françaises, puis négocier une paix à leur avantage avant l’arrivée
des Américains.
L’Etat-major allemand est très optimiste sur l’offensive qu’il prévoit.
En effet, des
milliers de soldats ont pu être déplacé du front est, où les combats ont pris fin depuis le.
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