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1939: l'alliance de la dernière chance

Publié le 25/06/2022

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« 1939: l'alliance de la dernière chance Article de Michael J Carley Thèse // 4 points // 50-80 mots Au sortir de la grande guerre, des alliances sensées assurer la paix, émergent entre nations européennes.

De nouveaux courants politiques apparaissent et font tout basculer. Paradoxalement, ces mêmes engagements de solidarité mutuelle vont fragiliser certains des états signataires.

Les conversations officieuses auront eu raison des délibérations et politiques officielles. Argumentaire // 10 points // 350-500 mots La révolution Bolchévique de 1917, refroidit les liens diplomatiques de la Russie avec le reste de l‘Europe occidentale.

1933 : Hitler élu, constitue une nouvelle menace.

Ayant lu Mein Kamph, Litvinov commissaire soviétique alarme Français et Britanniques. L’Entente est relancée : la ‘’sécurité collective’’ sera signée en 1935.

Futé, Hitler brandit la peur des Rouges, bien ancrée chez les classes dirigeantes. En 1936, le pacte est fragilisé.

Staline questionne la fiabilité de ses partenaires.

Les annexions territoriales et la situation en Tchécoslovaquie, menacée par la Pologne (celleci a un pacte de non-agression avec l’Allemagne depuis 1934), n’a pu les sortir de leur torpeur. En 1936, Hitler arme la Rhénanie, les Fronts populaires de France et d’Espagne remportent leurs élections.

La guerre d’Espagne est déclenchée.

Blum à Paris, n’intervient pas en Espagne, afin d’éviter une guerre civile chez lui, les Nationalistes insurgés étant soutenus par l’Allemagne et l’Italie. Staline offre une aide aux Républicains espagnols.

Paris froissée, menace de rompre le pacte de 1935.

Litvinov, envoyé réparer les pots cassés, ravive le pacte franco-soviétique. Daladier, ministre français anticommuniste, outré des purges staliniennes, est suspecté d’altérer les négociations.

L’indécision des Français et Britanniques exaspère Moscou. Prise entre son pacte de non-agression et ses alliées l’Angleterre et la Pologne, Paris doit choisir ses allégeances.

Le communisme est l’ennemi, alors que le fascisme séduit l’élite, histoire de tempérer la gauche.

Pourtant, les députés Churchill et Herriot, martèlent que la survie de leurs nations, dépend d’une forte alliance avec l’URSS. En 1938, La crise Tchèque émerge du fait, que le frêle pacte d’assistance mutuelle, n’est valide que si la France honore sa parole, elle qui ne veut incommoder les Polonais (alliée depuis 1918) et Anglais.

Elle n’a aucune intention de respecter ses engagements, craignant une réponse antagonique de Londres.

Celle-ci sait que les soviétiques ont raison.

Cependant, amplifier la gloire soviétique est impensable.

l’ Armée rouge a pour principe qu’elle doit passer sur le territoire polonais.

Varsovie pose veto.

C’est l’impasse.. »

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