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La bataille de RossbachUne défaite chansonnée.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La bataille de Rossbach Une défaite chansonnée Le 18 mai 1756, l'Angleterre déclare la guerre à la France .

En été, la Prusse intervient à son tour en occupant sans avertissement la Saxe: la guerre de Sept Ans est commencée .

L 'Europe en armes se divise en deux camps : d'un côté, les Britanniques de George II et les Prus­ siens de Frédéric II; de l'autre, la Fran­ ce de Louis XV et l'Autriche de Marie­ Thérèse , alliées à la Russie et aux prin­ ces d'Empire.

En 1757, la France dispose d'une armée de 100 000 hommes, chiffre élevé pour l'époque .

La campagne commence bien.

Frédéric II échoue devant Prague; le maréchal d'Estrées chasse de Westpha­ lie l'armée anglo-prussienne commandée par le duc de Cumberland; le maréchal de Richelieu est vainqueur à Kloster Zeven et envahit le Hanovre.

En autom­ ne, le prince de Saxe-Hildburghausen et Charles de Rohan, prince de Soubise, font leur jonction en Allemagne orienta­ le, à l'ouest de la Saale; leur intention est de marcher sur Leipzig.

Les 31 000 hommes de Hildburghausen forment une troupe disparate de contingents fournis par une trentaine de petits prin­ ces allemands.

Les 24000 Français de Soubise sont de bons soldats, mais plus enclins à la maraude qu'à la discipline.

Parvenus entre Merseburg et Weissen­ fels, dans le district de Halle, les 55 000 hommes de l'armée austro-française se retranchent sur une colline, en face du village de Rossbach .

Les Prussiens, deux fois moins nombreux, ne peuvent songer à les attaquer sur cette forte position, mais ils ont à leur tête un 5 novembre 1 7 57 remarquable stratège, leur souverain Frédéric Il.

Ce dernier laisse croire à l'ennemi qu'il quitte le terrain; sans méfiance, Hildburghausen et Soubise comptent lui couper la retraite en l'enve­ loppant sur sa gauche.

Frédéric II laisse les Franco-Impériaux dessiner leur mouvement; puis, ayant fait volte-face, il attaque de front et de flanc.

Surpris et mitraillés à bout portant , les Alliés fuient en débandade.

Quelques Français se reprennent et résistent jusqu'à ce que la perte de leurs officiers et l'assaut écrasant des cavaliers de Seydlitz les obligent à céder: la victoire du roi de Prusse est complète.

Soubise fera injustement les frais de cette défaite, il ne commandait pas en chef à Rossbach; l'année suivante, à Sondershausen, il vaincra les Hessois et les Hanovriens.

Mais, bien que favori de Mme de Pompadour, il devra attendre longtemps son bâton de maréchal.

La postérité le tiendra pour un piètre guer­ rier ; il restera le vaincu naïf et maladroit de Rossbach, celui que les Parisiens chansonnaient : «Soubise dit, la lanterne à la main: «J'ai beau chercher, où diable est mon [armée? Elle était là pourtant hier matin .

Me l'a-t-on prise ou l'aurais-je égarée?)) 2 / 2. »

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