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La bataille de MalplaquetUne défaite de Louis XIV.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La bataille de Malplaquet Une défaite de Louis XIV 11 septembre 1709 La guerre générale ou guerre de la Suc­ cession d'Espagne a été la plus longue et la plus dure menée par Louis XIV.

La France n'a pour alliées que l'Espagne et, au début seulement, la Bavière; elle a contre elle 1 'Angleterre, la Hollande, l'Autriche, le Portugal et la Savoie, unis par la «grande alliance» conclue à La Haye en 1701.

Au début des hostilités, la situation est favorable aux Français mais, à partir de 1704, les revers se succèdent sur tous les fronts.

Les Anglais aidés des Portu­ gais s'emparent de Gibraltar.

En 1706, le maréchal de La Feuillade est battu devant Turin et la Belgique, perdue après le désastre de Villeroy à Ramillies.

En 1708, le territoire national est envahi.

La campagne de 1709 commence, au printemps, par une attaque conjuguée des Anglo-Autrichiens à l'est et au nord.

Arrêtés en Alsace, ils attaquent dans le Hainaut, investissent Tournai et se diri­ gent sur Mons.

Le maréchal de Villars, qui a succédé au duc de Vendôme, dispose de 80 pièces d'artillerie et de 100000 hommes contre les 120 canons et les 120 000 soldats anglais, hollandais et autrichiens, commandés par le prince Eugène de Savoie et le duc de Marlbo­ rough.

Villars veut les attaquer de flanc pendant leur marche; mais il part trop tard et quand il arrive en vue de Mons, le 9 septembre, les ennemis investissent la ville.

Par prudence, Villars se retire entre les forêts de la Lanière et du Sart, à la trouée de Malplaquet, au nord­ ouest d'Avesnes.

Le lendemain, tandis qu'il organise sa défense avec le maré­ chal de Bouffiers qui s'est mis sous ses ordres, l'armée des coalisés vient, face à eux, chercher le combat.

La bataille commence le 11 septembre à 8 heures, par une attaque ennemie sur les deux ailes françaises.

La droite, com­ mandée par Bouffiers, résiste; la gauche plie, mais en bon ordre; Villars, blessé, doit abandonner son poste; Marlbo­ rough et le prince Eugène se jettent avec leurs réserves sur le centre français; ils le coupent en deux, mais sans obtenir la décision, malgré une lutte acharnée.

A 3 heures, Bouffiers ordonne la retraite.

Celle-ci s'effectue sans l'abandon d'un canon ni d'un fusil et sans que l'ennemi soit en mesure de suivre.

Les coalisés ont laissé 23 000 hommes sur le terrain contre 10000 Français; ils se contentent de prendre Mons et ne pénètrent pas plus avant en territoire français.

Louis XIV songe alors à demander la paix.

Devant les conditions excessives qui lui sont fai­ tes, il lui faut continuer la guerre.

Celle­ ci aboutit, en 1714, aux désastreux trai­ tés d'Utrecht et de Rastatt.

La journée de Malplaquet, demi-défaite militaire, marque la défaite des ambi­ tions de Louis XIV: la suprématie fran­ çaise en Europe a pris fin. 2 / 2. »

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