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La basilique Notre-Dame de Fourvière Un style contestable.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La basilique Notre-Dame de Fourvière Un style contestable Lorsqu'on aborde le centre de Lyon par l'est, la basilique Notre-Dame apparaît comme une verrue discourtoise sur les flancs de la morainique colline de Four­ vière, surplombant la sévère et digne cathédrale Saint-Jean.

La construction de cette basilique s'ins­ crit dans la vague de mysticisme un peu suspect qui déferle sur la France catho­ lique d'après 1870.

Notre-Dame de Fourvière prend place, aux côtés du Sacré-Cœur de Paris, dans la série d'églises de style romano-byzantin, qui s'érigent un peu partout en ce dernier tiers du XIX• siècle.

En ce temps fertile en miracles et en apparitions, le culte de la Vierge prend un développement parti­ culier et Notre-Dame de Fourvière se place parmi les sanctuaires célèbres qui lui sont consacrés, à l'instar de Char­ tres, Notre-Dame des Victoires à Paris, La Salette, Pontmain, etc.

Avant la conquête romaine, la colline de Fourvière était un lieu consacré au dieu gaulois Lug, dont la ville tire son nom (Lugdunum donnera Lyon).

Dès le Moyen Age s'y dresse une chapelle dé­ diée à la Vierge.

En 1628, la peste éclate à Lyon.

Elle fait 40000 victimes! Les médecins sont impuissants.

Les consuls décident de se rendre en procession à la chapelle de Fourvière et d'élever une statue à Notre-Dame.

C'est ainsi que Fourvière devient un lieu de pèlerinage, consacré, au XVIII• siècle, par la cons­ truction d'une nouvelle chapelle qui abrite la Vierge miraculeuse.

Au cours de la guerre de 1870, monsei­ gneur de Genouilhac, archevêque de Lyon, s'engage à construire une église si 1871-1894 l'ennemi n'approche pas de la ville.

La paix revenue, l'architecte lyonnais Bos­ san est chargé de réaliser ce vœu.

Il opte pour un style mêlant art byzantin et art médiéval.

Les murs crénelés sont pour­ vus de mâchicoulis et flanqués de tours octogonales.

La façade est fort chargée.

Des colonnes corinthiennes supportent des arcades très ouvragées, surmontées par de curieux lions ailés.

L'abondante décoration intérieure, en particulier de la nef et de la crypte, est encore plus insoli­ te.

La basilique Notre-Dame a été cons­ truite 115 rn au-dessus de la cathédrale Saint-Jean, sur l'emplacement du forum gallo-romain qui donna son nom à la colline morainique (Fourvière = Forum vetus).

Aujourd'hui, c'est depuis l'esplanade de Notre-Dame de Fourvière, ou au som­ met de l'une des tours de la basilique, que l'on présente Lyon aux visiteurs.

La vue embrasse un panorama grandiose: à l'est, la plaine baignée par le Rhône, propice à l'essor de la ville et de sa ban­ lieue, a vu déferler une marée de pierre, de béton et d'acier.

L'Ouest est plus ver­ doyant, avec son plateau aux versants plongeant vers Saône et Rhône, où des groupes d'arbres interrompent le semis des constructions résidentielles.

Ainsi la basilique Notre-Dame de Fourvière, au style architectural si décrié, a-t-elle trou­ vé sa place dans le cœur des Lyonnais. 2 / 2. »

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