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La Banque de FranceLa première banque nationalisée.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La Banque de France La première banque nationalisée 1800 Au moment où Bonaparte devient Pre­ mier consul, il existe déjà plusieurs ban­ ques qui ont toute liberté d'émettre des billets.

Certaines de ces banques s'asso­ cient, en 1796, sous le nom de Caisse des comptes courants.

En 1797, des commerçants créent une Caisse d'es­ compte du commerce.

Cette situation déplaît à Bonaparte; elle ne convient pas à son esprit centralisateur.

En effet, le Consulat souhaite posséder sa propre banque et Bonaparte charge Emmanuel Crétet, ancien négociant et ancien mem­ bre du Conseil des Cinq-Cents, d'imagi­ ner les structures de cette banque d'Etat, «tout comme il y en a une à Londres».

En 1800, la Banque de France est créée; le gouvernement lui confie son compte courant, achète 5000 actions de 1000 francs sur les 30000 actions.

n est donc encore minoritaire.

Dans une note du 15 avril 1802, Bonaparte spécifie que «la Banque de France a été et est protégée par le gouvernement ...

Elle doit contri­ buer par tous ses moyens à aider le Tré­ sor public».

La Banque de France émet des billets, tient des comptes courants et fait des recouvrements.

Parmi les principaux actionnaires figurent Bonaparte, les membres de sa famille et des fmanciers confirmés comme Fould, Mallet, Perré­ gaux.

Pour rassurer les commerçants émus de la disparition des banques pri­ vées, on intéresse un certain nombre au nouvel établissement.

En 1805, par suite de la défaite de Tra­ falgar, la Banque perd la confiance du public.

Napoléon renvoie Barbé de Mar- bois, ministre du Trésor, en lui repro­ chant sa mauvaise gestion.

A ses yeux, «la Banque a fait de la fausse monnaie et a fait perdre confiance au public» qui se «presse pour échanger ses billets contre de l'argent».

ll blâme «la mau­ vaise intelligence des régents (les sept administrateurs) et les mauvaises dispo­ sitions de quelques-uns d'entre eux qui...

se persuadent qu'il peut y avoir une prospérité particulière indépendante de celle de l'Etat».

Napoléon décide donc de remplacer la direction collégiale de la Banque de France par un gouverneur nommé par lui.

Cette fonction est occupée par Emmanuel Crétet qui est remplacé en 1807 par Jaubert.

Le nombre des ré­ gents passe de sept à cinq et le gouver­ neur est assisté de deux sous-gou­ verneurs, tous nommés par l'Empe­ reur.

Ainsi, l'Etat contrôle totalement la Ban­ que.

Par une série de notes rédigées entre 1805 et 1808, Napoléon montre l'intérêt qu'il attache à cette institution qui lui fournit l'argent nécessaire à ses campagnes militaires et à sa politique de prestige.

En 1810, dans une lettre à Mollien, ministre du Trésor, Napoléon décide la création de succursales de la Banque de France dans des villes de province. 2 / 2. »

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