L’homme peut-il se passer de la culture ?
Publié le 18/05/2020
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L’homme peut-il se passer de la culture ?
Il arrive que nous soyons tentés par le retour à la nature exemple : Henry David Thoreau : Walden ou
la vie dans les bois.
Quand l’homme perd confiance dans la capacité de la société à répondre à ses
inspirations, il pense alors qu’il serait bénéfique de rompre avec la culture et de vivre suivant les règles
de la nature.
Mais ce prétendu rejet a-t-il un sens ? Le milieu normal de l’homme ne serait-il pas la culture ?
Robinson Crusoé de Daniel Defoe : que faut-il pour survivre entant qu’homme.
Il dresse un calendrier,
il cuit ses aliments, il fabrique ses outils, il construit une cabane, il élève des animaux, il lit et écrit, il
s’invente un ami : vendredi.
Donc pour survivre, il se compose un univers cultuel.
Ainsi Robinson se construit une petite bulle
culturel sur son île afin de ne pas perdre son identité, de devenir fou.
Pourquoi l’homme en vient-il
alors à penser que la culture est superflue alors qu’elle semble être la condition de sa survie et même
se son identité ?
I) Le rejet de la culture
A) Réduire la culture à l’érudition
Si l’homme rejette parfois la culture c’est parce qu’il s’en fait une idée fausse, il la confond avec
l’érudition : c’est l’accumulation de connaissance apprise par cœur.
La culture en réalité est beaucoup plus importante que l’érudition.
Culture ; « colère » en latin,
travailler la terre, recueillir les fruits.
C’est une activité de mise en valeur et de développement des
qualités, cela passe par la transmission : du langage, des savoirs et savoir faire, transmission de valeurs
et croyances, d’institution et de coutume.
On peut donc dire que la culture concerne tous ce qui est
acquis.
(Acquis= appris qui est différent de inné= naturel)
B) La haine de la culture
Si la culture est nécessaire à l’homme comment expliquer qu’il puisse la rejeter ? C’est parce qu’il y a
des sacrifices à faire pour devenir humain.
Lesquels ? Qu’exige la culture de nous dès le plus jeune
âge ? Elle exige le renoncement à nos pulsions afin de permettre la vie en société.
Exemple : interdire
à l’enfant de mordre ou de frapper, cela signifie qu’il doit renoncer à la violence primitive et cela est
d’abord vécu comme une frustration.
Freud par exemple nous explique que pour devenir responsable
et réfléchit, l’enfant doit refouler ses pulsions (= envoyer dans son inconscient : intérioriser).
Selon Freud il y a 3 types de pulsions :
-La libido : pulsion sexuel
-Erose érotique, pulsion d’attachement
-Thanatos : c’est le dieu de la mort : pulsion de la violence
Si les sacrifices ne sont pas compensés par des satisfactions sociales, cela génère de la frustration, et la
frustration peut générer de la violence.
Rq : Ne pas confondre frustration (différent de satisfaction) et désillusion (= satisfaction décevantes)
Ainsi la racine du rejet de la culture, c’est souvent le ressentiment.
En temps de crise ou es frustrations
se multiplient, beaucoup aspire à se tourner vers la nature car ils sont déçus par la monde des hommes.
Intro de Wild : se retourner n’est-il pas illusoire ?
II) A quoi sert l’éducation ?
A) Transmission de l’héritage culturel
Partons du cas de l’animal (exemple le castor) il transforme la nature en aménageant des digues, pour
y parvenir il utilise des « outils » naturel à savoir ces dents et ces pattes.
Peut-on parler d’éducation
chez le castor pour définir la transmission de son comportement ? En réalité, chez l’animal la
transmission se fait par l’hérédité : c’est un bagage fixe et identique pour tous les individus de la
même espèce.
Chez l’enfant, il se développe suivant un héritage qui doit s’approprier, et d’ailleurs qu’il pourra
modifier plus tard.
Héritage : langue, savoir, techniques, coutumes….
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