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L'oeuvre de SCARRON

Publié le 09/12/2021

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Fils d'un magistrat, PAUL SCARRON commence par être d'Église. Ce petit homme vif, spirituel, railleur, concilie fort bien le libertinage de vie et de pensée avec son service auprès de l'évêque du Mans, puis avec une charge de chanoine. En 1638, il est atteint d'une maladie qui fait de lui en peu d'années un infirme au corps tordu, incapable de se mouvoir. Contre ses souffrances, il trouve un refuge dans le rire et la moquerie. Sa carrière littéraire commence peu après 1640, date de son retour à Paris. En 1652, il se marie avec une orpheline de seize ans, pauvre et belle, Françoise d'Aubigné, la future marquise de Maintenon. Leur maison est fréquentée par la société la plus brillante. Scarron s'efforce de gagner la faveur des puissants, d'assurer l'avenir de sa femme. Il meurt en 1660, entouré de l'estime que lui avaient value son savoir-faire, son courage et sa belle humeur.

« SCARRON (1610-1660) Fils d'un magistrat, PAUL SCARRON commence par être d'Église.

Ce petit homme vif, spirituel, railleur, concilie fortbien le libertinage de vie et de pensée avec son service auprès de l'évêque du Mans, puis avec une charge dechanoine.

En 1638, il est atteint d'une maladie qui fait de lui en peu d'années un infirme au corps tordu, incapable dese mouvoir.

Contre ses souffrances, il trouve un refuge dans le rire et la moquerie.

Sa carrière littéraire commencepeu après 1640, date de son retour à Paris.

En 1652, il se marie avec une orpheline de seize ans, pauvre et belle,Françoise d'Aubigné, la future marquise de Maintenon.

Leur maison est fréquentée par la société la plus brillante.Scarron s'efforce de gagner la faveur des puissants, d'assurer l'avenir de sa femme.

Il meurt en 1660, entouré del'estime que lui avaient value son savoir-faire, son courage et sa belle humeur. PRINCIPALES ŒUVRES Recueil de quelques vers burlesques (1643). Le Typhon ou la Gigantomachie (1644).

Ce poème raconte sur le mode burlesque la lutte des Géants contre les Dieux. Jodelet ou le Maître valet (1645), Jodelet duelliste (1646) : comédies. Virgile travesti (1648-1659). Le Roman comique (1re partie : 1651; 2e partie : 1657; 3e partie, posthume, oeuvre non de Scarron, mais d'un continuateur, l'abbé Girault). I.

Une troupe de comédiens vient d'arriver au Mans dans un piètre équipage.

Des relations s'engagent entre lescomédiens et les gens de la ville.

Une bagarre éclate.

A l'auberge, se déroulent des scènes bouffonnes.

Angélique, lajeune première, est enlevée.

— II.

On part à la recherche d'Angélique.

A peine est-elle retrouvée, qu'une autreactrice, e la L'Étoile », dont le grotesque Ragotin est amoureux, disparaît à son tour.

La troupe, revenue au Mans,joue devant la cour réunie pour une chasse.

Ragotin subit diverses mésaventures.

— III.

Départ de la troupe pourAlençon.

Destin épouse la L'Étoile, Léandre épouse Angélique.

Ragotin ne veut pas quitter la troupe.

Finalement iltombe à l'eau et se noie. Don Japhet d'Arménie (1652) : comédie. L'Écolier de Salamanque (1654) : tragi-comédie. LE POÈTE Scarron a d'abord écrit des pièces courtes, épîtres, sonnets, chansons, épigrammes, qui plaisent par leur rythmesautillant, leur vivacité, tout en relevant de l'inspiration burlesque par la liberté du ton.

Dans Le Typhon et dansVirgile travesti, il s'abandonne à sa verve facétieuse, il accumule les situations bouffonnes, les plaisanteriessaugrenues.

Il ne prétend nullement réagir contre la préciosité ou contre le classicisme naissant.

Il se borne à suivredeux traditions qui se confondent, l'une française, celle de Marot, l'autre italienne, celle de Berni.

La mode lancéepar lui ne tardera pas à dégénérer, et voyant à quels excès de grossièreté aboutit le burlesque, il écrira : « Je suistout prêt d'abjurer un style qui a gâté tout le monde.

» L'AUTEUR COMIQUE Lorsque Scarron se mit à écrire pour le théâtre, la comédie espagnole était en pleine vogue.

Son œuvre en porte lamarque.

Jodelet duelliste est une contamination de deux pièces, espagnoles.

L'Écolier de Salamanque contient ungrand nombre d'éléments picaresques.

Le comique de Scarron est souvent trivial, mais suffisamment original etvigoureux pour avoir produit un type de valet demeuré célèbre, Jodelet.

Ce personnage a tous les défauts : goinfre,menteur, lâche, cynique.

Mais il est tellement caricatural et d'une telle inconscience, qu'il amuse plus qu'il n'indigne.Molière lui a emprunté certains traits de Sganarelle, valet de Dom Juan.

Il y a d'ailleurs chez Scarron de finesanalyses et, lorsqu'il manie le langage de la passion, une vérité d'accent qui fait parfois songer à Molière. LE ROMANCIER Le grand titre de gloire de Scarron est d'avoir écrit Le 11.

LE Roman comique.

On y discerne par moments la tracede modèles espagnols, mais Scarron s'inspire surtout de souvenirs personnels et l'on a pu identifier plusieurs de seshéros.

La peinture des moeurs est exacte et sans indulgence.

Les images sont dessinées avec vigueur.

Par làs'affirme le tempérament réaliste de l'écrivain.

Ce roman mal construit, écrit agréablement, mais non sansnégligences, ne se propose que d'amuser.

Il y réussit parfaitement.

C'est l'une des oeuvres les plus gaies de notrelittérature.. »

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