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L'oeuvre de LAMARTINE

Publié le 09/12/2021

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Né à Mâcon, ALPHONSE DE LAMARTINE passe son enfance près de cette ville, dans le domaine familial de Milly. De 1803 à 1607, il reçoit au collège de Belley une bonne formation classique. Il revient ensuite à Milly et, pour occuper ses loisirs, il lit beaucoup : Delille, Parny, J.-J. Rousseau, Chateaubriand, Mme de Staël, Byron, Ossian, Pétrarque. Ses parents, voulant le détourner d'une intrigue amoureuse, l'envoient en Italie. Il y rencontre la jeune fille qu'il appelle Graziella. Pendant la première Restauration, il fait un bref passage dans l'armée. Il mène une vie assez dissipée et le recueil de poèmes que déjà il songe à publier, est dans le goût épicurien du XVIIIe siècle. En septembre 1816, à Aix-les-Bains où il est venu se soigner, il s'éprend de Julie Charles, femme d'un physicien célèbre. Elle est gravement malade. Il la revoit à Paris au cours de l'hiver. Mais l'été suivant, elle est hors d'état de venir le retrouver à Aix. Elle meurt en décembre 1817. L'ébranlement sentimental qu'il éprouve, l'amène à se tourner vers Dieu. Le regret d'« Elvire», la foi retrouvée sont les thèmes autour desquels s'organise son recueil des Méditations.

« LAMARTINE (1790-1869) Né à Mâcon, ALPHONSE DE LAMARTINE passe son enfance près de cette ville, dans le domaine familial de Milly.

De1803 à 1607, il reçoit au collège de Belley une bonne formation classique.

Il revient ensuite à Milly et, pour occuperses loisirs, il lit beaucoup : Delille, Parny, J.-J.

Rousseau, Chateaubriand, Mme de Staël, Byron, Ossian, Pétrarque.Ses parents, voulant le détourner d'une intrigue amoureuse, l'envoient en Italie.

Il y rencontre la jeune fille qu'ilappelle Graziella.

Pendant la première Restauration, il fait un bref passage dans l'armée.

Il mène une vie assezdissipée et le recueil de poèmes que déjà il songe à publier, est dans le goût épicurien du XVIIIe siècle.En septembre 1816, à Aix-les-Bains où il est venu se soigner, il s'éprend de Julie Charles, femme d'un physiciencélèbre.

Elle est gravement malade.

Il la revoit à Paris au cours de l'hiver.

Mais l'été suivant, elle est hors d'état devenir le retrouver à Aix.

Elle meurt en décembre 1817.

L'ébranlement sentimental qu'il éprouve, l'amène à se tournervers Dieu.

Le regret d'« Elvire», la foi retrouvée sont les thèmes autour desquels s'organise son recueil desMéditations. Le 6 juin 1820, il épouse une Anglaise belle et riche, Mary-Ann Birch.

Il entre dans la diplomatie, où il reste dix ans.Il est successivement attaché d'ambassade à Naples, secrétaire, puis chargé d'affaires à Florence.

Après la chutede Charles X, il démissionne, essaie de se lancer dans la politique, puis se décida à faire avec les siens un voyage enOrient.

Un bateau, qu'il a spécialement affrété, les mène jusqu'à Beyrouth, après une courte escale en Grèce.

Ilvisite la Syrie, le Liban, se rend en pèlerinage au Saint-Sépulcre.

Sa fille Julia, déjà malade au départ, meurt àBeyrouth.

Il prolonge son voyage quelques mois encore et rentre en France désespéré.Il a été élu pendant son absence député de Bergues.

Désormais la politique l'accapare.

Brillant orateur, il jouit à laChambre d'un grand prestige.

Il y devient l'un des chefs de l'opposition démocrate.

Dans les événements de 1848, iljoue un rôle capital.

Mais après « trois mois de dictature oratoire » sa popularité s'effondre brusquement.

Auxélections présidentielles de décembre 1848, il n'obtient que vingt mille suffrages.

Le coup d'État de 1851 marque lafin de sa carrière politique.Ruiné par des spéculations malheureuses et des prodigalités, il écrit désormais non plus pour le plaisir ou pour lagloire, mais pour payer ses dettes.

Il a gardé la plénitude de son talent.

A soixante-dix ans, il écrit La Vigne et laMaison, l'un de ses plus beaux poèmes.

La fin de sa vie est adoucie par l'affection et le dévouement de sa nièce,Valentine de Cessiat.

Quand il meurt, sa famille n'accepte pas qu'il lui soit fait des funérailles nationales.

Il estenterré sans faste, le 4 mars 1869, au cimetière de Saint-Point.« Ce n'est pas un personnage que nous puissions réduire à nos propres dimensions, écrit Henri Guillemin.

C'est unhomme plus grand que son oeuvre déjà si grande ». PRINCIPALES OEUVRES Méditations poétiques. Ce recueil, publié sans nom d'auteur le 5 mars 1820, comprenait seulement 24 poèmes (41 dans l'édition définitive).

Le succès en fut éclatant.Bien que Lamartine mêle intentionnellement les inspirations et les époques, on peut distinguer dans les Méditationstrois groupes de poèmes :1.

Ceux qui furent écrits avant la rencontre de Julie (L'Adieu, Le Golfe de Baki).

La joie de vivre et d'aimer et lamélancolie préromantique s'y fondent harmonieusement .

La jeune Napolitaine de 1811-1812 s'appelle ici non pasGraziella, mais Elvire, nom qui sera bientôt repris pour désigner Julie Charles.2.

Les élégies amoureuses inspirées par Julie vivante ou morte : Le Lac (août 1817), L'Isolement (août 1818), LeVallon, L'Automne (1819).3.

Les dissertations en vers sur des sujets philosophiques ou religieux : L'Homme, Le Désespoir, La Prière, La Foi, L'Immortalité. Nouvelles méditations poétiques (1823).

L'amour heureux tient ici une grande place (Ischia, Chant d'amour), et le souvenir d'Elvire, encore évoqué dans Le Crucifix, tend à s'effacer.

Ce recueil contient aussi beaucoupd'amplifications oratoires à caractère religieux, philosophique ou politique.Le Dernier Chant du pèlerinage d'Harold (1825).

Lamartine imagine Byron faisant un retour vers la foi chrétienne aumoment de sa mort.

(Il venait de mourir en 1824, à Missolonghi, où il combattait pour la liberté des Grecs). Harmonies poétiques et religieuses (1830).

Cet important ouvrage rassemble deux sortes de poèmes : les uns d'inspiration personnelle (Le Premier Regret, Milly ou la Terre natale), les autres (Hymne du matin, Le Chêne,L'Occident, Hymne du Christ) consacrés à la gloire de Dieu et à la beauté de la création. Voyage en Orient (1835).

Ce journal de voyage contient quelques poèmes, dont l'un, Gethsémani, évoque de façon poignante la mort de Julia, fille du poète. Jocelyn (1836) : épisode d'un grand poème épique demeuré inachevé, Les Visions.

Jocelyn comprend neuf Epoques encadrées entre un Prologue et un Épilogue.

Lamartine y raconte sous une forme romancée l'histoire d'un prêtre qu'ilavait connu et aimé, l'abbé Dumont.

Il y ajoute beaucoup d'impressions et de souvenirs personnels.

Jocelyn eut unimmense succès, mais fut mis à l'Index en 1836 ainsi que le Voyage en Orient.Le jeune Jocelyn entre au séminaire pour laisser à sa soeur tout l'héritage familial.

La Terreur l'oblige à se réfugierdans une grotte des Alpes dauphinoises.

Il y recueille l'enfant d'un proscrit.

L'enfant est une jeune fille, Laurence,dont il s'éprend.

La chaste idylle est interrompue par un nouveau sacrifice de Jocelyn : il accepte de se faire prêtre.pour administrer son évêque sur le point d'être exécuté.

Devenu curé d'un hameau montagnard, Valneige, il mène. »

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