L'oeuvre d'André Gide
Publié le 09/12/2021
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André Gide reçut une éducation sévère, puis s'émancipa. Mais l'inquiétude n'a jamais cessé de l'habiter; et les récits de sa maturité attestent les hésitations de sa pensée. L'apaisement vient dans les dernières années, avec une plus parfaite connaissance de soi-même, dont témoignent les oeuvres autobiographiques. L'ADOLESCENCE CONTRAINTE. André Gide, « né à Paris d'un père uzétien et d'une mère normande », grandit dans une atmosphère puritaine, qu'il devait évoquer dans Si le grain ne meurt. Après des études irrégulières, il fréquente les cercles littéraires d'avant-garde, mais demeure sous la tutelle familiale. Les Cahiers d'André Walter (1891) révèlent son incertitude anxieuse et ses aspirations vagues. LA JEUNESSE IMPATIENTE En octobre 1893, Gide, menacé de tuberculose, part pour l'Afrique du Nord; il hiverne à Biskra, où il retrouve la santé et la joie de vivre. Au retour, la vie confinée des hommes de lettres parisiens lui apparaît dérisoire : il s'en moque dans une « sotie », Paludes (1895). L'ivresse de la liberté qu'il a connue éclate dans la prose lyrique des Nourritures terrestres (1897) et se discerne encore dans les épisodes d'un récit en partie autobiographique, L'Immoraliste (1902).
André Gide reçut une éducation sévère, puis s'émancipa. Mais l'inquiétude n'a jamais cessé de l'habiter; et les récits de sa maturité attestent les hésitations de sa pensée. L'apaisement vient dans les dernières années, avec une plus parfaite connaissance de soi-même, dont témoignent les oeuvres autobiographiques. L'ADOLESCENCE CONTRAINTE. André Gide, « né à Paris d'un père uzétien et d'une mère normande », grandit dans une atmosphère puritaine, qu'il devait évoquer dans Si le grain ne meurt. Après des études irrégulières, il fréquente les cercles littéraires d'avant-garde, mais demeure sous la tutelle familiale. Les Cahiers d'André Walter (1891) révèlent son incertitude anxieuse et ses aspirations vagues. LA JEUNESSE IMPATIENTE En octobre 1893, Gide, menacé de tuberculose, part pour l'Afrique du Nord; il hiverne à Biskra, où il retrouve la santé et la joie de vivre. Au retour, la vie confinée des hommes de lettres parisiens lui apparaît dérisoire : il s'en moque dans une « sotie », Paludes (1895). L'ivresse de la liberté qu'il a connue éclate dans la prose lyrique des Nourritures terrestres (1897) et se discerne encore dans les épisodes d'un récit en partie autobiographique, L'Immoraliste (1902).
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