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Kirghizstan (2005-2006): Des lendemains qui déchantent

Publié le 18/09/2020

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« Kirghizstan (2005-2006): Des lendemains qui déchantent Un an après la « révolution des tulipes » (mars 2005), le Kirghizstan ne parvenait pas à juguler les crises.

L’année 2005-2006 a été marquée par une recrudescence des tensions sociales et une détérioration du climat sécuritaire, 3 députés étant même assassinés.

L’élection de Kourmanbek Bakiev à la Présidence (juillet 2005) a été facilitée par le retrait volontaire de la candidature de Felix Koulov, figure emblématique de l’opposition à l’ancien régime, emprisonné en 1999 et libéré en mars 2005.

On a voulu voir dans cette alliance l’expression d’une certaine maturité politique, faisant primer le retour au calme sur les ambitions de chacun.

La constitution d’un gouvernement autour de F.

Koulov a semblé confirmer leur capacité à dépasser leurs différends.

Ce dernier s’est retrouvé pourtant dans une position délicate, à la tête d’un gouvernement dans la formation duquel il est peu intervenu et, de surcroît, composé de certains responsables de sa propre incarcération.

L’absence de renouvellement des cadres dirigeants, notamment au Parlement, alors que les résultats mêmes des élections législatives de 2005 avaient été la pierre d’achoppement de la révolution, rendait le pays difficilement gouvernable.

Congédié en septembre 2005, le procureur général Alimbek Beknazarov, homme fort de la lutte contre la corruption, a dénoncé une man œuvre politique du président.

L’ambivalence de K. Bakiev a entaché sa crédibilité, tandis que son Premier ministre, F.

Koulov, cherchait à se démarquer d’une classe politique dont il dénonçait le caractère corrompu et les collusions avec le crime organisé.

Aussi l’inscription dans la durée de ce tandem contre nature était-elle sujette à caution. La révolution a néanmoins permis des avancées notables dans le domaine des droits de l’homme : le droit de manifester et la liberté d’expression étaient davantage respectés, et la réflexion sur l’abolition de la peine de mort engagée.

Garde-fous de la révolution, les organisations non gouvernementales (ONG) prônaient des réformes plus audacieuses. Régionalement, le poids du Kirghizstan demeurait très limité.

La question des réfugiés ouzbeks, après la répression sanglante des manifestations d’Andijan (mai 2005), a créé des tensions avec l’Ouzbékistan.

Le Kazakhstan et la Russie restaient des partenaires privilégiés, tandis que le sentiment antichinois continuait de croître.

Par ailleurs, les attentes suscitées par la présence militaire américaine étaient fortes.. »

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