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Kirghizstan (1998-1999): Dépendance vis-à-vis du Kazakhstan

Publié le 18/09/2020

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« Kirghizstan (1998-1999): Dépendance vis-à-vis du Kazakhstan Le Kirghizstan n'a guère fait parler de lui.

Le 17 octobre 1997, un référendum constitutionnel a donné davantage de pouvoir au Parlement.

Cela ne fait pas grand sens, tant le pouvoir présidentiel reste fort, limité essentiellement par des pouvoirs locaux qui s'autofinancent par divers trafics.

Un nouveau Premier ministre, Jumabek Ibrahimov, a été nommé le 25 décembre 1998 après la démission de l'ancien cabinet, à la demande du président Askar Akaiev.

Malgré les limites aux libertés, le Kirghizstan a connu un meilleur climat que ses voisins.

Le chef du parti de l'opposition Erkin Kirghyzstan, Topchubek Turgunaliev, a ainsi été libéré en novembre 1998. La situation économique est restée très mauvaise et l'aide internationale constitue une part significative des revenus du pays.

Une économie parallèle se développe autour de la drogue, qui circule sur l'axe routier venant d'Afghanistan, passant par le Pamir tadjik puis débouchant sur la ville d'Och, où, le 20 octobre 1998, un convoi d'armes à destination du commandant afghan Ahmed Shah Massoud a été saisi et renvoyé en Iran. Même s'il a rejoint l'Organisation mondiale du commerce en octobre 1998 - c'est le premier pays de la CEI (Communauté d'États indépendants) à le faire - grâce à une politique économique libérale et en particulier à une liberté des changes de devises, le Kirghizstan n'a guère les moyens de jouer un rôle sur la scène internationale et songe même à fermer certaines de ses ambassades à l'étranger. Il reste en fait dépendant de son grand voisin le Kazakhstan et garde des liens étroits avec la Russie.

Pourtant, le désengagement russe est en cours: le 1er janvier 1999, les gardes-frontières russes ont été remplacés par des Kirghizes, sauf sur la frontière chinoise, où ils doivent rester en place jusqu'en 2003.. »

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