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Kirghizstan (1995-1996)

Publié le 18/09/2020

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« Kirghizstan (1995-1996) Ce pays, qui se présente comme le plus démocratique des pays d'Asie centrale, n'échappe pas aux problèmes structurels de la région.

Les tensions régionalistes entre le Nord, d'où est issu le président Askar Akaiev, et le Sud sont récurrentes.

Ainsi, une crise a éclaté à Och (été 1995) entre le hakim (gouverneur) Janish Roustambekov, venu du Nord et nommé par A.

Akaiev, et le kenech (soviet local), présidé par Bekmamat Osmanov.

La région d'Och est aussi le lieu de tensions latentes entre la forte population ouzbèke et les Kirghizes de souche qui monopolisent l'appareil régional.

Enfin, la situation économique ne s'est pas améliorée, même si la monnaie nationale, le manat, s'est stabilisée en 1995. Le président, qui se veut démocrate, est sorti renforcé des élections présidentielles du 24 décembre 1995: il a été réélu (72 % des voix) contre Absamat Masaliev (24 %) et Medetkhan Cherimkoulov (2 %), deux anciens dignitaires du Parti communiste.

Il n'a cependant pas réussi, comme ses homologues d'Asie centrale, à faire prolonger son mandat par référendum, malgré une tentative au printemps 1995.

L'apparence de démocratie du pouvoir venait, en somme, plus d'une faiblesse de l'appareil d'État que de l'idéologie des dirigeants. Sur le plan international, le Kirghizstan s'est efforcé de suivre de près la Russie et le Kazakhstan, en signant tous les avenants militaires aux accords inter-CEI (Communauté d'États indépendants) demandés par Moscou.

Les relations avec la Chine se sont développées; Pékin est devenu le premier partenaire commercial après la CEI.

Les accords de Shanghai, signés en avril 1966, entre la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan, garantissent la stabilité des frontières, tout en laissant cependant entière la question de la reconnaissance officielle des frontières par la Chine, qui n'a toujours pas reconnu les "traités inégaux" du XIXe siècle.. »

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