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Jules Grévy

Publié le 16/05/2020

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« Juriste, Jules Grévy apparaît dès la révolution de 1848 comme un républicain aussi déterminé que modéré.Député à l'Assemblée constituante, il s'oppose fermement à l'élection du président de la République ausuffrage universel.

Le rétablissement de l'Empire l'écarte des affaires.

En 1868, l'opposition républicainel'élit au Corps législatif.

S'il s'oppose à Thiers et à Gambetta, qui sont favorables à la guerre, il organiseavec énergie la Défense nationale lorsque la guerre doit être assumée par la République.

Il est nomméprésident de l'Assemblée nationale en 1871, et reste à ce poste jusqu'en 1873.

Le 30 janvier 1879 ilsuccède à Mac-Mahon à la présidence de la République.

Austère, digne, il exerce avec subtilité tous lespouvoirs que lui concède la Constitution.

Cette rigueur lui vaut d'être reconduit dans ses fonctions le 28décembre 1885.

Mais, à peine deux ans plus tard, éclate le “ scandale des décorations ”.

Son propregendre, Wilson, organise un trafic tarifé de Légions d'honneur.

Le 2 décembre, le scrupuleux Jules Grévydonne sa démission.

Dès le lendemain, Sadi Carnot est élu président de la République. Victime de sa famille Cet avocat jurassien, né le 15 août 1807 à Mont-sous-Vaudrey, fut élu, en 1848, à l'Assemblée constituante, puis àl'Assemblée législative.

Il se prononça alors contre l'élection d'un président de la République au suffrage universel.Hostile au coup d'Etat du 2 décembre 1851, il retourna à ses plaidoiries et devint bâtonnier du barreau de Paris, cequi ne l'empêcha pas d'entrer, en 1868, au Corps législatif dans les rangs de l'opposition.Sous la IIIe République, il fut aussi choisi à deux reprises comme président de l'Assemblée.

Lorsque, le 30 janvier1879, Mac-Mahon donna sa démission, ce républicain modéré fut élu par 563 voix sur 713 à la présidence de laRépublique.

Les Français appréciaient le solide vieillard qui semblait respirer la sagesse; en raison de son grand âge,les chansonniers l'avaient surnommé non «le Jurassien» mais «le Jurassique».

Cet excellent juriste était un bonorateur; il avait du sang-froid et de l'autorité.

Il ne cachait pas, d'ailleurs, ses sympathies et ses antipathies.

Ilappréciait Freycinet et Waddington, mais redoutait Gambetta.

Son influence se fit surtout sentir en politiqueétrangère.

Il détourna ainsi Freycinet d'une éventuelle intervention en Egypte.

Lors de l'affaire Schnaebelé, il gardala tête froide et refusa d'envoyer un ultimatum à Berlin.

Il était partisan d'une politique de «recueillement», choixrassurant mais un peu négatif.Ce grand bourgeois républicain avait les qualités et les défauts de la classe qu'il représentait.

Il était parfaitementintègre, mais on raillait son sens un peu trop poussé de l'économie.

Les méchantes langues prétendaient que lebuffet était insuffisant lorsqu'il recevait à l'Elysée, ce qui était fort exagéré.

Mme Grévy faisait les honneurs de sessalons avec sa fille Alice qui allait épouser, en 1881, Daniel Wilson.

Le président préfère, le soir, rester en famille aucoin du feu plutôt que de faire des frais à des invités.

Cultivé, il aime la lecture.

Pendant l'été, il se repose dans sonchâteau de Mont-sous-Vaudrey.Très apprécié des parlementaires, Jules Grévy fut réélu sans concurrent en décembre 1885.

Il se croyait au sommetdes honneurs lorsque éclata le scandale des décorations auquel son gendre était fâcheusement mêlé; il mit dutemps à comprendre qu'il lui fallait donner sa démission, ce qu'il fit le 2 décembre 1887.

Il mourut à Mont-sous-Vaudrey le 9 septembre 1891.. »

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