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JULES GRÉVY.

Publié le 17/05/2020

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« JULES GRÉVY Cet avocat jurassien, né le 15 août 1807 à Mont-sous-Vaudrey, fut élu, en 1848, à l'Assemblée constituante, puis à l'Assemblé législative.

Il se prononça alors contre l'élection d'un président de la République au suffrage universel.

Hostile au coup d'Etat du 2 décembre 1851, il retourna à ses plaidoiries et devint bâtonnier du barreau de Paris­ ce qui ne l'empêcha pas d'entrer, en 186.8, au Corps législatif dans les rangs de l'opposition.

Sous la Troisième République, il fut aussi choisi à deux reprises comme président de l'Assemblée.

Lorsque, le 30 janvier 1879, Mac-Mahon donna sa démission, ce républicain modéré fut élu par 563 voix sur 713 à la présidence de la République.

Les Français appréciaient le solide vieillard qui semblait respirer la sagesse : en raison de son grand âge, les chansonniers l'avaient surnommé non« le Jurassien» mais« le Jurassique ».

Cet excellent juriste était un bon orateur; il avait du sang-froid et de l'autorite.

Il ne cachait pas, d'ailleurs, ses sympathies et ses antipathies.

Il appréciait Freycinet et Waddington mais redoutait Gambetta.

Son influence se fit surtout sentir en politique btrangère.

Il détourna ainsi Freycinet d'une éventuelle intervention en Egypte.

Lors de l'affaire Schnaebelé, il garda la tête froide et refusa d'envoyer un ultimatum à Berlin.

Il était partisan d'une politique de« recueillement», choix rassurant mais un peu négatif.

Ce grand bourgeois républicain avait les qualités et les défauts de la classe qu'il représentait.

Il était parfaitement intègre mais on raillait son sens un peu trop poussé de l'économie.

Les méchantes langues prétendaient que le buffet était insuffisant lorsqu'il recevait à l'Elysée, ce qui était fort exagéré.

Mme Grévy faisait les honneurs de ses salons avec sa fille Alice, qui allait épouser, en 1881, Daniel Wilson.

Le prési­ dent préfère, le soir, rester en famille au coin du feu plutôt que de faire des frais à des invités.

Cultivé, il aime la lecture.

Pendant l'été, il se repose dans son château de Mont-sous-Vaudrey.

Très apprécié des parlementaires, Jules Grévy fut réélu sans concurrent en décembre 1885.

Il se croyait au sommet des honneurs lorsque éclata le scandale des décorations auquel son gendre était fâcheusement mêlé : il mit du temps à comprendre qu'il lui fallait donner sa démission; ce qu'il fit le 1er décembre 1887.

Il mourut à Mont-sous-Vaudrey le 9 septembre 1891.. »

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