Jordanie (2005-2006): Dans la tourmente des attentats
Publié le 18/09/2020
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Jordanie (2005-2006): Dans la tourmente des attentats
Les attentats-suicides de novembre 2005, qui ont pris pour cibles trois hôtels à
Amman et provoqué la mort d’une soixantaine de civils, ont fortement ébranlé la
Jordanie.
Ces attentats simultanés ont été revendiqués par la branche irakienne
d’Al-Qaeda, dirigée par le Jordanien Abou Moussab al-Zarqawi, qui les a
justifiés en représailles au soutien octroyé par le royaume à la politique des
États-Unis dans la région, notamment en Irak.
Choquée, la population jordanienne
a considéré ces attentats comme le résultat de l’orientation proaméricaine du
gouvernement, demeurée fortement impopulaire, et a continué d’approuver la
résistance menée par les opposants irakiens à l’occupation de leur pays.
L’appel
du roi Abdallah II en faveur d’un Irak politiquement équilibré entre populations
sunnite, kurde et chiite visait autant à asseoir la stabilité de la région qu’à
relayer les inclinations prosunnites de l’opinion jordanienne.
En janvier 2006, la Jordanie a vivement réagi contre le Danemark suite à
l’affaire des caricatures du prophète Mahomet, le roi évoquant les coups
inutiles portés aux sensibilités islamiques.
Celui-ci a poursuivi par ailleurs
une politique visant à promouvoir, au niveau international, une image modérée de
l’islam dans le cadre du dialogue interreligieux.
En paix avec Israël, le
royaume, dont la population est majoritairement d’origine palestinienne, est
demeuré dans l’attentisme, suite à la victoire du Hamas aux élections
palestiniennes de janvier 2006, déclarant qu’il déterminerait sa politique en
fonction de celle adoptée par le parti islamiste à l’égard de l’État hébreu,
dans le cadre du conflit israélo-palestinien.
Depuis lors, les relations entre
les gouvernements jordanien et palestinien ont été tendues, la victoire du Hamas
ayant par ailleurs renforcé l'opposition islamiste dans le royaume.
Les attentats de novembre ont entraîné un changement de gouvernement avec
l’accession au poste de Premier ministre d’un responsable des services de
renseignements, Marouf al-Bakhit.
Un moment reportée en raison de l’événement
terroriste, la présentation officielle de l’Agenda national de réformes en vue
de la modernisation du système politique et de la libéralisation de l’économie
pour la prochaine décennie a finalement eu lieu.
Par ailleurs, le pays a été confronté à l’échéance de l’accord de fourniture de
pétrole subventionné avec l’Arabie saoudite et a souffert de l’augmentation
croissante du prix du baril.
Au cours de l’année 2005, le gouvernement a, par
deux fois, réduit le niveau de subventionnement des produits pétroliers qui
pesait lourdement sur son budget.
Renouvelant l'opération en avril 2006, il a
rencontré une vive opposition et a tenté alors d’apaiser l’opinion avec des
mesures financières compensatoires pour soulager les bas revenus..
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