Databac

Jordanie (2001-2002): Vives inquiétudes

Publié le 18/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Jordanie (2001-2002): Vives inquiétudes. Ce document contient 851 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Jordanie (2001-2002): Vives inquiétudes La seconde intifada (soulèvement) palestinienne, qui a éclaté en septembre 2000, préoccupait la Jordanie, partagée entre des impératifs stratégiques envers les États-Unis et une opinion publique en colère contre Israël et son soutien américain.

Cette colère s'est exprimée par plusieurs vagues de manifestations, notamment au printemps 2002, à la suite d'une offensive militaire israélienne en Cisjordanie.

Alors que les sensibilités populaires étaient favorables à une rupture des relations diplomatiques avec Israël, le gouvernement a argué de la nécessité de leur maintien afin de garantir un accès à l'aide en faveur des Palestiniens. Depuis la dissolution du Parlement en juin 2001, le pays vivait dans l'absence d'activité parlementaire.

Les élections législatives, qui avaient été prévues pour l'automne 2001, ont été reportées sine die au motif, dans un premier temps, que l'installation de l'équipement informatique permettant d'éviter la fraude électorale n'était pas achevée et, dans un second temps, qu'une campagne électorale centrée sur la situation en Cisjordanie pouvait engendrer des débordements.

C'est ainsi que environ 80 lois provisoires ont été adoptées sans approbation parlementaire. Après avoir condamné les attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center et contre le Pentagone américains, la Jordanie a accordé son soutien aux États-Unis dans leur campagne contre le terrorisme.

Elle s'inquiétait cependant que celle-ci ne frappe un pays arabe, notamment l'Irak, ce qui risquait d'accroître le mécontentement populaire. Profitant du contexte international et de l'absence de Parlement, le gouvernement a accentué la pression sur ses opposants.

Une nouvelle loi provisoire contre le terrorisme a été adoptée en octobre 2001, imposant des restrictions aux médias et aux particuliers dans leurs critiques à l'encontre du gouvernement et des personnalités officielles, et permettant le recours à des chefs d'accusation tels que l'«atteinte à la réputation de l'État».

En mai 2002, l'ancienne députée Toujan Faisal a ainsi été condamnée à une peine d'emprisonnement de 18 mois, avant d'être graciée par le roi en juillet. De nouvelles émeutes ont éclaté en janvier 2002, à Ma'an, révélant, au-delà de l'élément déclencheur (la mort suspecte d'un jeune homme dans un bureau de la police), l'acuité des problèmes de chômage et de pauvreté.

Le roi Abdallah ibn Hussein a encouragé son gouvernement à améliorer l'économie du pays et le niveau de vie de la population, dans le cadre de la politique de libéralisation et de privatisation prônée par le FMI (Fonds monétaire international), afin de lutter contre le mécontentement populaire qui profite à l'opposition islamiste.

À cette situation s'est ajouté le climat «post-11 septembre», qui a fait chuter les recettes du tourisme et les investissements étrangers.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles