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Jean de Gand1340-1399La vie de Jean de Gand fut celle d'un prince ambitieux et fastueux dont les circonstancesont assuré la fortune des mérites très limités.

Publié le 23/05/2020

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« Jean de Gand 1340-1399 La vie de Jean de Gand fut celle d'un prince ambitieux et fastueux dont les circonstances ont assuré la fortune des mérites très limités.

Duc de Lancastre, comte de Derby, de Lincoln et de Leicester, il détient dans le Chester et le Lancastre la plénitude des droits régaliens.

Ce train royal, il le justifiera par ses prétentions à la couronne de Castille.

Il reçut à deux ans et demi le comté de Richmond.

Ce premier apanage, il le restitua en 1372, au profit du duché de Lancastre que lui avait légué sa femme Blanche morte en 1369.

À cette époque, Jean de Gand avait derrière lui un curriculum vitae très chargé (service militaire en France et en Écosse, chevauchée de Brétigny en 1359, ambassade en France pour négocier le mariage de son frère Edmond de Langley, brillante man œ uvre à Najera) mais sa réputation de stratège ne sortit pas toujours grandie de toutes ses opérations (échec à Honfleur, malheureuse succession du Prince Noir en Aquitaine, de Calais à Bordeaux, en 1373, il perdit plus de la moitié de ses 11 000 combattants).

En 1371, il avait épousé la fille aînée de Pierre le Cruel et fait valoir des droits contre les Transtamare : c'était la manifestation d'un rêve méditerranéen qui s'était déjà exprimé en direction de la Provence. Ces initiatives suscitèrent une opposition acharnée ; des bruits infamants circulèrent jusqu'à suspecter la légitimité de sa naissance et à l'accuser d'avoir empoisonné sa première femme.

L'attaque commença au “ Bon Parlement ” de 1376.

Les Communes trouvèrent en Pierre de la Mare un speaker vigoureux qui fit éloigner l'impopulaire maîtresse d'Édouard III, Alice Perrers.

Mais, à peine le “ Bon Parlement ” renvoyé, Jean fit incarcérer Pierre de la Mare.

Des troubles ayant éclaté, Jean de Gand s'enfuit.

Au printemps 1377, après la mort d'Édouard III (1377), le prince fut réhabilité ; mais après les mécomptes qui suivirent (en Gascogne, en Bretagne, en Écosse, sa protection à Wyclif) bien qu'il eut fait accepter une créature, Michel de la Pole, il dut s'effacer devant la volonté du jeune roi de gouverner avec ses favoris.

Au printemps 1386, il tenta de réaliser à nouveau son rêve castillan.

Il reçut l'appui du Portugal et maria sa fille Philippa avec le roi Jean.

Les opérations traînant et Jean de Transtamare ayant demandé la main de la s œ ur de Philippa pour son fils, Jean de Gand se retira en Guyenne dont il devint le lieutenant en 1388. Accueilli en 1389 par Richard II, son neveu, lors de son débarquement en Angleterre, il accomplit des missions réussies dans les comtés révoltés et à Bordeaux, ainsi qu'aux entretiens d'Amiens et de Leulinghen qui contribuèrent en 1392 au mariage de Richard et d'Isabelle de France.

Malheureusement, son troisième mariage avec Catherine Swynford, sa concubine et la légitimation de quatre bâtards provoquèrent un scandale.

On s'explique dès lors son acquiescement au coup d'État de 1397 et la renonciation de ses prérogatives au Parlement de Shrewsbury (1398).

Tombé dans une sénilité précoce, Jean de Gand accepta sans murmurer le bannissement de son fils, le duc de Hereford, et mourut le 3 février 1399 dans sa maison d'Holborn.

Ainsi se termina sans gloire l'aventure de sa vie.. »

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