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JAURES, Jean(3 septembre 1859-31 juillet 1914)Homme politiqueNormalien, agrégé de philosophie, il est professeur à l'université deToulouse lorsqu'il se présente aux élections en 1885.

Publié le 23/05/2020

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« JAURES, Jean (3 septembre 1859-31 juillet 1914) Homme politique Normalien, agrégé de philosophie, il est professeur à l’université de Toulouse lorsqu’il se présente aux élections en 1885 .

Pour la première fois, il est alors élu député du Tarn.

Battu quatre ans plus tard, il se consacre à sa thèse sur les origines doctrinales du socialisme allemand. Celle-ci est soutenue et publiée en 1893 : Les Origines du socialisme allemand chez Luther, Kant, Fichte, Hegel .

Il est à nouveau élu à la Chambre en 1893.

Député de Carmaux, il défend avec une étonnante puissance oratoire ses thèses à la Tribune.

Marxiste quoique opposé à la dictature du prolétariat, il croit en un socialisme démocratique et libéral qui associe le réformisme de la révolution, le collectivisme et l’individualisme.

Son soutien à Dreyfus entraîne la gauche à réclamer la révision du procès du capitaine condamné pour trahison.

Elle lui coûte son siège en 1898.

Il favorise l’union des divers groupes socialistes, qui aboutit en 1905 à la création de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière).

Un an plus tôt, il a dû se plier aux décisions de cette Internationale lors du congrès qui s’est tenu à Amsterdam et qui a interdit, en raison d’une motion de Jules Guesde , qu’un socialiste puisse participer à un gouvernement bourgeois.

Dans le même temps, il a créé le journal L’Humanité .

En 1910 il publie L’Armée nouvelle, qui préconise la transformation de l’armée en une milice.

Dès l’année suivante sa volonté de trouver des solutions pacifiques et de négocier, pour permettre la réconciliation franco-allemande, lui attire l’inimitié et la haine des nationalistes.

C’est un patriote qui, le 31 juillet 1914 , tire sur Jaurès et le tue.

Quelques jours plus tard, la guerre, qu’il a voulu conjurer, éclate .. »

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