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Japon (1989-1990): La valse des premiers ministres

Publié le 18/09/2020

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« Japon (1989-1990): La valse des premiers ministres Trois premiers ministres se sont succédé en 1989.

Cet événement ne trouve son pendant qu'en 1948, durant l'occupation américaine lorsque des oppositions politiques entre la gauche et la droite avaient accéléré la rotation des chefs de gouvernement.

Mais cette fois, les raisons ont été bien différentes: ce n'étaient plus des alternances de partis, ni même des rivalités entre les diverses factions du puissant parti conservateur au pouvoir (PLD, Parti libéral démocrate) qui ont été en cause, mais plus simplement le mal chronique de la politique (japonaise), l'argent, indispensable à tout élu, s'il veut pouvoir "tenir la route" jusqu'aux élections suivantes.

Au Japon, comme ailleurs, le financement des partis politiques implique des dons intéressés de la part des entreprises qui, en contrepartie, demandent aux hommes du gouvernement des facilités pour se développer. Le scandale Recruit, du nom de l'entreprise "numéro un" des petites annonces pour les étudiants et du travail temporaire, a conduit son patron Ezoe Hiromasa sous les verrous.

Ce dernier en offrant, avant cotation, des actions qui allaient presque doubler après leur entrée sur le marché s'était concilié les bonnes grâces d'un grand nombre de leaders politiques conservateurs.

En échange, il ne fait guère de doute qu'il a pu bénéficier de l'aide de membres du gouvernement, au plus haut niveau, comme les deux Premiers ministres Nakasone Yasuhiro et Takeshita Noboru pour entrer en force sur le marché des banques de données et acquérir à bas prix des ordinateurs étrangers de grande puissance.

Il escomptait bien également devenir sénateur pour le camp conservateur.

Après la publication de preuves et les révélations de la presse, le 27 mai 1989, Takeshita Noboru dut céder son poste à son ministre des Affaires étrangères.

Uno Sosuke.

Les barons du PLD attendaient de ce dernier qu'il reste à ce poste au moins pendant la durée "médiatique" du scandale et qu'il le "réserve" pour une "personnalité" (ils pensaient vraisemblablement à Abe Shintaro) qui soit à la tête d'une faction. La voix des femmes S'il pouvait passer pour irréprochable au plan financier, ce Monsieur Propre allait cependant rapidement être au centre d'un autre scandale: l'une de ses maîtresses, une geisha, en révélant jusque dans leur intimité les relations qu'elle avait entretenues avec le nouveau Premier ministre, allait contribuer à aliéner le vote féminin au parti conservateur lors des élections sénatoriales du 23 juillet 1989.

Le lendemain, Uno Sosuke démissionnait et un autre "second couteau" du monde politique, Kaifu Toshiki, était choisi.

Une situation intérieure difficile l'attendait: outre la gronde des femmes, entretenue par Doi Takako, première femme leader d'un parti au Japon, et qui plus est, du plus grand de l'opposition, le Parti socialiste, le nouveau Premier ministre allait affronter les revendications des citoyens qui exigeaient la suppression de la réforme sur la taxe à la consommation de 3%.

De plus, pendant une grande partie de l'année 1989, les partis de l'opposition allaient réclamer des élections générales. Le PLD s'y est résolu le plus tard possible.. »

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