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Jacinto Verdaguer (1845-1902)

Publié le 23/05/2020

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VERDAGUER I SANTALO Jacinto. Le plus grand poète catalan moderne. Né le 17 mai 1845 à Folgorolas près de Vich, mort à Villa Joana de Vallvidrera le 10 juin 1902. Fils de très pauvres gens, il étudia comme externe au séminaire de Vich, tout en travaillant dans une ferme. Dès l’âge de quinze ans, il fonda avec des camarades une société littéraire, « l’Esbart de Vich », dont les réunions avaient lieu à la campagne. Ses premières poésies furent primées aux jeux floraux de Barcelone (1865), puis, lorsque, cinq ans plus tard, il fut ordonné prêtre, sa muse, jusque-là inspirée par l’amour, s’abreuva, sans cesser d’être populaire, aux sources religieuses. Aux temps de la guerre civile, entre 1870 et 1873, Verdaguer fut nommé vicaire à Vinoles d’Oris et acquit une grande expérience de la vie, non sans que s’aggrave beaucoup l’état d’une santé déjà précaire. Il put momentanément se détendre en passant deux années comme aumônier à bord d’un navire de la compagnie transatlantique du marquis de Comillas. Ce répit fut éminemment profitable à la poésie, puisqu’il permit l’éclosion du premier de ses deux chefs-d’œuvre, L’Atlantide, grand poème en dix chants couronné aux jeux floraux de 1877. Devenu aumônier privé du marquis, il se montra d’une extrême générosité à l’égard des pauvres, mais ne tarda pas à susciter l’envie, et même les soupçons des autorités ecclésiastiques. En désaccord avec son évêque, il fut privé de la permission de dire la messe. Profondément attristé par cette mesure, Verdaguer, dans son humilité, ne doutait pas d’être coupable devant Dieu, et la poésie fut son seul réconfort. En 1885, il publia cet autre chef-d’œuvre, Le Canigou , récit médiéval en vers à la gloire des Pyrénées catalanes. Au cours d’un voyage qu’il fit à Madrid, Verdaguer obtint, grâce à l'évêque de cette ville, la levée de la mesure dont il avait tant souffert et un bénéfice à l’église de Bethléem de Barcelone. Mais il ne tarda pas à succomber au mal qui le minait depuis longtemps, dans un village où il avait cru refaire sa santé. On doit également à Verdaguer Saint François, recueil de quarante-huit poèmes lyriques (1895).

« Jacinto Verdaguer 1845-1902 Natif de Folgarolas.

Grand poète, humble fils de la terre.

Nourri de lectures étiques et lyriques, telles que l'Odyssée écrivit de vibrants poèmes : l'Atlantide et le Canigou .

A quinze ans, fonda l'“ Esbart de Vich ”.

Ordonné vicaire en 1872.

Mais son mysticisme s'accentuant, il exagéra jeunes et mortifications et un mal de poitrine l'emporta.

Autres œ uvres : Montserrat (1880), Saint François ; Idylles et chants mystiques, Charité, Collection de cantiques religieux du peuple ; le Songe de saint Jean ; Contes ; Folklore.. »

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