Databac

Israël (1995-1996): Le triple "non" du nouveau Premier ministre

Publié le 17/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Israël (1995-1996): Le triple "non" du nouveau Premier ministre. Ce document contient 756 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Israël 1995-1996 Le triple "non" du nouveau Premier ministre En quelques mois, fin 1995 et dans la première moitié de 1996, tout a basculé en Israël.

L'assassinat du Premier ministre Itzhak Rabin par un extrémiste juif, le 4 novembre 1995, les attentats islamistes au coeur d'Israël en février-mars 1996, une nouvelle aventure militaire tournant mal au Liban, puis la victoire du chef de file de la droite, Benyamin Netanyahou, aux élections générales anticipées du 29 mai 1996 Cette succession rapide d'événements a bouleversé le paysage politique israélien et, par voie de conséquence, celui du Proche-Orient, de nouveau plongé dans l'incertitude après la détente des premiers pas du processus de paix inauguré par l'accord "Gaza-Jéricho d'abord" de septembre 1993. Le succès électoral de la droite semblait hautement improbable quelques mois ou même quelques semaines auparavant.

La victoire de B.

Netanyahou n'a été obtenue, il est vrai, qu'à l'arraché: 26 000 voix d'avance sur son rival, le chef du gouvernement sortant travailliste, Shimon Pérès, dans la première élection du Premier ministre au suffrage universel, parallèlement à l'élection des députés. Le résultat a été annoncé après un long suspense qui avait d'abord laissé entrevoir une courte victoire de S.

Pérès avant de s'achever sur sa défaite. L'assassinat de I.

Rabin La droite israélienne avait été sérieusement affaiblie par le meurtre du Premier ministre, événement sans précédent.

Yigal Amir, un jeune extrémiste juif opposé au processus de paix, étudiant de l'université religieuse Bar Ilan de Tel-Aviv, a abattu I.

Rabin de deux balles tirées à bout portant, à l'issue d'un rassemblement pour la paix à Tel-Aviv.

Arrêté sur place, l'assassin a été condamné à la prison à vie, mais n'a exprimé aucun regret.

Le 7 juillet 1996, lors de l'examen de son recours devant la Cour suprême, il réaffirmait même: "Je ne suis pas triste qu'il soit mort.

J'en suis même heureux.

Il avait trahi son peuple et il est mort en traître." Né en Israël dans une famille modeste d'origine yéménite, très religieuse, Y.

Amir a appartenu à la brigade Golani, une unité d'élite de l'armée, et a même travaillé en URSS pour une organisation d'aide aux Juifs soviétiques liée aux services secrets.

Dans le même temps, il a rejoint la droite religieuse, radicalisée après l'accord d'Oslo avec l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) de Yasser Arafat.

L'hypothèse d'un complot n'a pas été retenue par les enquêteurs, même si la responsabilité de rabbins extrémistes a été évoquée. Le meurtre de I.

Rabin provoqua une émotion considérable, en particulier au sein de la jeunesse.

Des centaines de milliers d'Israéliens de tous âges sont venus rendre un dernier hommage à la dépouille mortelle du Premier ministre, et participer à ses funérailles à Jérusalem, qui ont, également attiré des personnalités du monde entier, y compris de plusieurs États arabes fraîchement réconciliés avec l'État hébreu. La polémique politique qui a éclaté après le meurtre a surtout visé la droite,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles