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Irak (2001-2002) De l'échec des sanctions «intelligentes» à l'«axe du mal»

Publié le 16/09/2020

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« Irak 2001-2002 De l'échec des sanctions «intelligentes» à l'«axe du mal» En Irak, la dixième année après la seconde guerre du Golfe (1991) a été dominée par les attentats du 11 septembre aux États-Unis et par la guerre contre les taliban en Afghanistan. Depuis le rejet par Bagdad en 1999 de la résolution 1284 de l'ONU qui proposait à l'Irak une suspension des sanctions en échange du retour des inspecteurs de l'ONU chargés de contrôler le désarmement du pays et expulsés le 16 décembre 1998, il n'y avait plus de politique internationale claire concernant l'avenir des sanctions (embargo notamment) et du contrôle de l'armement irakien.

L'échec des «sanctions intelligentes» (notion introduite par la nouvelle administration américaine en 2001) qui prétendaient viser le seul régime irakien et non plus la population irakienne a été consacré par la reconduction technique pour cinq mois, le 3 juillet 2001, du programme humanitaire de l'ONU «Pétrole contre nourriture» (permettant à l'Irak d'exporter des quantités importantes de brut). L'opposition de la Russie au vote par les Nations unies des «sanctions intelligentes» proposées par Washington avait, en effet, fait échouer un compromis élaboré par les États occidentaux et approuvé par la Chine. La pression s'est intensifiée après le 11 septembre.

À partir de novembre, les accusations américaines se sont succédé contre l'Irak, suspecté de développer des armes de destruction massive.

Le président américain George W.

Bush a affirmé son intention de faire aboutir une nouvelle version des «sanctions intelligentes».

À cet effet, une liste révisée des produits et services soumis à l'embargo a été mise à l'étude.

Le 28 novembre, «Pétrole contre nourriture» a cependant à nouveau été reconduit pour 180 jours. Fanfaronnades irakiennes après le «11 septembre» La question des sanctions a été affectée par la nouvelle donne internationale. Le président Saddam Hussein a été le seul dirigeant arabe à ne pas avoir condamné les attentats du 11 septembre, tout en niant toute implication de l'Irak.

Selon lui, «les Américains ont récolté les épines semées par leurs dirigeants dans le monde entier».

La télévision irakienne a déclaré : «Le cow-boy américain récolte les fruits de ses crimes contre l'humanité.

C'est un jour noir pour l'histoire de l'Amérique, qui goûte l'amertume de la défaite, après ses crimes et son mépris pour la volonté des peuples à mener une vie libre et décente.» Contrairement aux dirigeants iraniens et arabes, l'Irak a mis en exergue la «leçon» que les terroristes ont infligée à l'«arrogante» Amérique.

Le journal Babel, dirigé par Oudaï, le fils aîné de S.

Hussein, a suggéré que la «main d'Israël» était responsable des attentats.

Bagdad a ensuite été accusé par Washington d'être à l'origine des lettres envoyées aux administrations américaines contenant des bacilles de charbon.

Toutefois, de l'aveu même des responsables américains, aucun lien n'a pu être mis en évidence entre l'Irak et les attentats. Le 7 octobre 2001, S.

Hussein a dénoncé les bombardements américains sur. »

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