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Irak (1998-1999) Nouvelle stratégie de Washington?

Publié le 16/09/2020

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« Irak 1998-1999 Nouvelle stratégie de Washington? Deux événements ont marqué cette huitième année d'embargo international sur l'Irak: une énième crise à propos du contrôle du désarmement irakien et un changement apparent de la politique américaine envers Bagdad. Durant l'année 1998, Bagdad était devenu de plus en plus rétif à accepter le travail des inspecteurs de l'Unscom, la commission de l'ONU chargée du contrôle du désarmement de l'Irak, alors qu'aucune perspective de levée des sanctions ne se dessinait.

Bagdad mettait notamment en cause le rôle de certains inspecteurs de l'Unscom accusés d'être partiaux dans leurs rapports systématiquement défavorables à l'Irak.

La démission, le 27 août, de l'Américain Scott Ritter, l'inspecteur le plus contesté, n'avait pas résolu la crise.

Dès le 5 août, l'Irak avait refusé les contrôles surprises.

Officiellement, il s'agissait toujours de s'assurer de la destruction des stocks d'armes chimiques et biologiques.

L'escalade des tensions avait mené, le 14 novembre, à la préparation de bombardiers américains devant attaquer l'Irak, lorsque Bagdad annonçait la reprise d'une coopération inconditionnelle avec l'Unscom. L'intervention de Kofi Annan, secrétaire général de l'ONU, qui avait permis de suspendre in extremis les frappes américaines, suscita des critiques aux États-Unis. Des attaques décidées sans consulter l'ONU La crise rebondit en décembre, aboutissant au déclenchement de l'opération Renard du désert.

Le Conseil de sécurité de l'ONU fut placé devant le fait accompli.

Plusieurs vagues d'attaques aériennes américano-britanniques sur l'Irak durant quatre jours (du 16 au 19 décembre) s'accompagnèrent du tir de plusieurs centaines de missiles de croisière, presque deux fois plus que durant toute la guerre du Golfe en 1991.

Entre 600 et 1 600 Irakiens furent tués, notamment des soldats de la Garde républicaine.

Punition ou diversion? La mise en accusation du président américain (procédure d'impeachment) dans l'affaire "Monica Lewinsky" fut reportée. Rapidement, les révélations se multiplièrent sur l'utilisation de l'Unscom par Washington pour espionner l'Irak.

Jugeant l'Unscom déconsidérée, la Russie, la France et la Chine demandèrent le remplacement de son chef, l'Australien Richard Butler. Malgré de nouvelles propositions du Conseil de sécurité de l'ONU, le 30 janvier 1999, aucune solution concrète n'a été trouvée sur les modalités du contrôle de l'armement irakien.

Bagdad ne voulant plus de l'Unscom, ce contrôle n'a plus été effectué de fait à partir du début décembre 1998. Les États-Unis semblent avoir abandonné leur politique d'"endiguement" de l'Irak, pour une politique visant officiellement à renverser le régime de Saddam Hussein: vote par le Congrès d'une aide militaire à l'opposition irakienne de 100 millions de dollars, puis de l'Iraq Liberation Act (ratifié par le président. »

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