Databac

Irak (1986-1987)

Publié le 16/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Irak (1986-1987). Ce document contient 766 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.


État de l'Asie occidentale bordé au N. par la Turquie, à l'E. par l'Iran et le Koweït, au S. par l'Arabie Saoudite, à l'O. par la Jordanie et la Syrie ; capitale Bagdad. • Avant 1914 • Du mandat anglais au coup d'État de 1958 • L'Irak contemporain Avant 1914 L'Irak s'étend sur cette région mésopotamienne qui vit s'épanouir les plus anciennes civilisations de l'Orient (v. MÉSOPOTAMIE, SUMÉRIENS, BABYLONE et ASSYRIE), puis fit partie de l'empire des Perses Achéménides (VIe/IVe s. av. J.-C.), de l'empire d'Alexandre (IVe s. av. J.-C.), du royaume des Séleucides (IVe/IIIe s. av. J.-C.), devint le champ d'affrontement des Romains et des Parthes et fut enfin comprise dans l'empire des Perses Sassanides, avant d'être conquise par les Arabes et islamisée au VIIe s. La fondation de Bagdad par les califes abbassides (762) fit de l'Irak, pour près de deux siècles, le centre prestigieux de la civilisation arabo-musulmane. En 1258, le conquérant mongol Houlègou s'empara de Bagdad et renversa le dernier calife abbasside, El-Moustasim. L'Irak connut alors une terrible régression, et le passage dévastateur de Tamerlan (1401) consomma sa ruine. Au XVe s., la région mésopotamienne, comme la Perse occidentale, fut disputée entre deux hordes turcomanes, celles du Mouton-Noir et du Mouton-Blanc, finalement abattues par Chah Ismaïl Ier, fondateur de la dynastie séfévide de Perse (v. IRAN) ; en 1534, Soliman le Magnifique enleva aux Séfévides Bagdad et l'Irak. Sauf pendant une brève réoccupation perse (1623/38), l'Irak resta jusqu'à la Première Guerre mondiale sous la domination ottomane, qui laissa cette province périphérique à l'abandon. L'autorité des pachas turcs ne s'étendait guère au-delà des villes. Depuis la première conquête mongole, au XIIIe s., le système d'irrigation avait presque entièrement disparu, et les Ottomans ne firent rien pour le réaménager. La Mésopotamie, si prospère dans l'Antiquité et dans la belle époque du califat abbasside, retourna au désert, livrée aux tribus bédouines, qui entretenaient un climat d'insécurité permanente. Même l'énergique « dynastie » des pachas mamelouks de Bagdad (1704/1831), qui arrêta en 1735 l'invasion perse de Nadir chah, se désintéressa de cette tragique situation économique. Du mandat anglais au coup d'État de 1958 L'Irak moderne est né de la Première Guerre mondiale. L'Angleterre, voulant prévenir une pénétration turco-allemande vers la Perse et l'Inde, soucieuse d'autre part de protéger l'industrie pétrolière naissante dans le sud-ouest de la Perse, occupa Bassora en nov. 1914. Obligés par l'armée turque de capituler à Kut el-Amara en avr. 1916, les Anglais amenèrent en Irak de nouvelles forces, s'emparèrent de Bagdad (11 mars 1917) et de Kirkouk (oct. 1918), et obligèrent la Turquie à signer l'armistice de Moudros (30 oct. 1918). Mais les Anglais victorieux ne tinrent pas les promesses d'indépendance qu'ils avaient faites aux Arabes pour les amener à se soulever contre les Turcs. Placé sous mandat britannique par la SDN en avr. 1920, l'Irak fut érigé en monarchie constitutionnelle au profit de l'émir Fayçal, de la famille des Hachémites, que les Français venaient de chasser de son éphémère royaume de Syrie. Proclamé roi le 23 août 1921, Fayçal (1921/33) gouverna jusqu'en 1932 sous le contrôle d'un haut-commissaire britannique. L'ancien vilayet ottoman de Mossoul, réclamé par la Turquie lors de la conférence de Lausanne (1923), fut finalement attribué dans sa plus grande partie à l'Irak en 1926. Dès le début des années 1920, le gouvernement irakien dut faire face à plusieurs insurrections des Kurdes, qui réclamaient leur indépendance ou du moins une très large autonomie.  Pays jusqu'alors essentiellement agricole, l'Irak prit soudain une grande importance économique à la suite de la découverte, en 1927, des champs pétrolifères de Kirkouk, dans le nord du pays. L'ancienne Turkish Petroleum Co., fondée en 1912, devint en 1929 l'Iraq Petroleum Co. (IPC). Les promesses du pétrole contribuèrent au développement du mouvement nationaliste. Après la mort du roi Fayçal, qui fut une des grandes figures du réveil arabe, la monarchie perdit beaucoup de son prestige sous le règne du médiocre Ghazi Ier (1933/39). Les progrès de la colonisation juive en Palestine sous mandat britannique contribuaient à développer de puissants sentiments anglophobes chez les nationalistes irakiens. L'armée irakienne commença à affirmer sa présence politique (dictature éphémère du général Bakr Sidki, oct. 1936/août 1937). Ghazi Ier ayant trouvé la mort dans un accident d'automobile, son fils, Fayçal II (1939/58), lui succéda à quatre ans. Le régent, Abdul Illah, tout dévoué à l'Angleterre, se heurta aux nationalistes, qui, par anglophobie et par antisionisme, montraient des sympathies très vives pour l'Allemagne hitlérienne. Au printemps de 1941, un gouvernement nationaliste dirigé par Rachid Ali el-Gailani, força le régent à prendre la fuite et entra en conflit ouvert avec les Anglais ; bien que la Luftwaffe pût utiliser les aérodromes français de Syrie, l'aide des pays de l'Axe à la révolution irakienne ne fut pas assez rapide, et, après un mois de résistance, le gouvernement de Gailani fut éliminé par l'intervention militaire britannique. Les Anglais occupèrent l'Irak jusqu'en 1945. Le régent Abdul Illah reprit le pouvoir (jusqu'à la majorité de Fayçal II, en 1953), et Nouri es-Saïd, de tendances conservatrices et plutôt pro-occidentales, occupa treize fois la charge de Premier ministre jusqu'en 1958. Le fossé entre la monarchie et les nationalistes s'élargit encore à la suite des échecs arabes dans la première guerre contre Israël (1948/49), des tentatives de renouvellement du traité anglo-irakien de 1930, des efforts des divers gouvernements pour juguler l'opposition, enfin de l'essor rapide de l'exploitation pétrolière par l'IPC à partir de 1949. Cependant, en 1952, le gouvernement irakien réussit à obtenir 50 % des profits nets du pétrole. Mais Nouri es-Saïd, Premier ministre de 1954 à 1958, acheva de perdre la monarchie hachémite par sa politique intérieure et extérieure : résolument anticommuniste, il aligna l'Irak sur la politique des Occidentaux, à l'heure même où Nasser suscitait dans tout le Proche-Orient un réveil du panarabisme. L'Irak devint un des piliers du pacte de Bagdad, alliance militaire suscitée par les Américains et patronnée par les Anglais (1955), et, à l'union de la Syrie et de l'Égypte dans la République arabe unie (RAU), il répliqua par la création d'une union hachémite entre l'Irak et la Jordanie dite « Fédération arabe » (févr. 1958). L'Irak contemporain Cette politique fut brisée par le sanglant coup d'État du général Kassem, au cours duquel furent massacrés le roi Fayçal II, Abdul Illah, presque toute la famille royale, ainsi que Nouri es-Saïd et de nombreuses personnalités de l'ancien régime (14 juill. 1958). Kassem proclama la république. Se ralliant au nassérisme, il conclut un pacte de défense commune avec la RAU et se retira du pacte de Bagdad (mars 1959). Cependant, les relations se détériorèrent rapidement entre Kassem et les nassériens irakiens, alors que grandissait l'influence communiste et que le nouveau régime devait faire face à une révolte des Kurdes (mars 1961). Le 8 févr. 1963, un nouveau coup d'État militaire, inspiré par le parti Baas, renversait Kassem, qui fut mis à mort avec plusieurs dirigeants communistes. Le colonel Abdel Salam Aref, pronassérien, fut proclamé président de la République ; il procéda à une épuration anticommuniste et resserra les liens entre l'Irak et la RAU. Ayant trouvé la mort dans un accident d'avion, il fut remplacé, en avr. 1966, par son frère, le général Abdel Rahman Aref, qui fut renversé à son tour, le 17 juill. 1968, par un groupe d'officiers ayant des attaches avec les baassistes de droite. Un Conseil de la Révolution fut mis en place et le général Hassan el-Bakr devint chef de l'État. En 1970, il réussit à amener la rébellion kurde à accepter un cessez-le-feu contre la promesse de réaliser l'autonomie kurde dans un délai de quatre ans. 0002000011DC00001F8A 11D5,Entre-temps, la production pétrolière de l'Irak avait connu un accroissement considérable. À partir de 1958, l'Irak s'efforça de conquérir son indépendance dans le domaine pétrolier. En 1961, les biens non exploités par l'Iraq Petroleum étaient nationalisés, et, en 1972, était inaugurée dans le sud du pays l'exploitation - entièrement nationale - du gisement de Roumeila. Au terme d'un long conflit avec l'Iraq Petroleum, le gouvernement irakien décidait, en juin 1972, la nationalisation de la compagnie. S'opposant ainsi aux intérêts des compagnies occidentales, Bagdad se rapprocha de l'URSS, et un traité d'amitié et de coopération soviéto-irakien fut signé en avr. 1972. L'accroissement de la production et l'augmentation du prix du pétrole, à partir de 1973, contribuèrent à faire soudain de l'Irak un pays très riche, dont les recettes pétrolières décuplèrent en l'espace de trois ans. À l'extérieur, les relations, longtemps tendues, avec l'Iran s'améliorèrent après la décision de Téhéran de cesser son aide à la rébellion des Kurdes (v.) à la suite de l'accord du 17 mars 1975. C'est dans la suite logique de cet accord que l'ayatollah Khomeyni (v.) farouche opposant au chah d'Iran, et en exil à Nedjef depuis 1969, dut quitter l'Irak en oct. 1978. En juill. 1979, le maréchal Bakr cédait le pouvoir à Saddam Hussein, son ancien second. Celui-ci profita de la révolution islamique iranienne pour remettre en question les frontières reconnues par l'accord de 1975. L'invasion militaire irakienne de sept. 1980, qui, pour Saddam Hussein, devait se conclure par une victoire rapide, avait aussi pour objectif de prévenir une contagion éventuelle de la révolution islamique dans la communauté chiite irakienne. Face à la résistance inattendue des Iraniens, S. Hussein obtint le soutien financier des monarchies pétrolières du Golfe, ainsi que l'aide militaire tant des Occidentaux que de l'Union soviétique, contre une révolution qui menaçait les rapports de force mondiaux et le marché du pétrole. Quand les deux pays, épuisés par huit ans de guerre, acceptèrent le cessez-le-feu proposé par l'ONU en juill. 1988, on comptait plus d'un million de morts et le double de blessés, aux deux tiers iraniens. Toutes les techniques militaires avaient été employées, faisant la fortune des marchands d'armes, des plus modernes (fusées à longue portée) aux plus archaïques (« vagues humaines » iraniennes, tranchées et gaz chimique irakien - ypérite - comme en 1914). Le régime militaire de S. Hussein apparaissait renforcé ; il avait fait plier l'Iran, renoué la solidarité arabe autour d'un régime « laïc » autrefois honni, et élargi les capacités d'exportation pétrolière par la construction de pipelines à travers la Turquie et l'Arabie Saoudite. Mais le pays avait accumulé une énorme dette extérieure. La fin de la guerre avait eu des conséquences terribles pour le peuple kurde irakien (v. KURDES) et graves pour près d'un million de réfugiés. Étranglé financièrement, l'Irak reprocha à ses voisins saoudien et koweïtien de faire artificiellement baisser les prix du pétrole en augmentant leur production. Voyant dans la chute des cours de sa principale ressource la main de Washington, Saddam Hussein décida, en août 1990, d'envahir et d'annexer le petit émirat du Koweït, se rendant ainsi maître de 20 % des ressources mondiales. Cette annexion provoqua la seconde guerre du Golfe (v.) qui mit à genoux le régime irakien, repoussé, en févr. 1991, du Koweït par une large coalition dirigée par les États-Unis. Cette défaite suscita un double soulèvement populaire, celui des chiites (57 % de la population), majoritaires dans le sud du pays, et des Kurdes (25 % de la population), majoritaires au nord. Durement réprimé, le Sud, déjà ravagé par la guerre, fut repris en main par Bagdad, mais le Nord fut, au nom du droit d'ingérence, placé sous tutelle de la communauté internationale et protégé par une zone d'exclusion aérienne. Une commission des Nations unies chargée d'inspecter l'état de l'armement irakien et de veiller au respect de l'interdiction faite à l'Irak de fabriquer et d'utiliser des armements non-conventionnels (UNSCOM) fut également créée. Enfin, l'embargo total mis en place en août 1990 fut confirmé. Rapidement, les conditions de vie de la population, soumise aussi au renforcement de la dictature, se dégradèrent. En avr. 1995, l'ONU, devant les protestations internationales, mit en place le programme « pétrole contre nourriture » autorisant l'Irak à échanger une partie de sa production de pétrole contre vivres et médicaments.  Cependant, le régime irakien, refusant de voir sa souveraineté limitée, mena, en sept. 1996, une offensive dans le Kurdistan ; les États-Unis ripostèrent en bombardant des sites militaires irakiens. En 1997/98, les tensions avec les inspecteurs de l'UNSCOM se multiplièrent, alors que Saddam Hussein refusait de laisser l'accès libre à certains sites ; en nov. 1998, les inspecteurs quittèrent le pays. Les États-Unis et la Grande-Bretagne commencèrent, alors, sans mandat de l'ONU, à bombarder massivement le pays (déc. 1998). Les raids se poursuivirent jusqu'à l'acceptation par Saddam Hussein d'une résolution de l'ONU sur le retour des inspecteurs en désarmement (nov. 2002). Rapidement, Washington afficha son scepticisme à l'égard du rapport sur l'état de l'armement remis par Saddam Hussein, comportant selon elle, des omissions. En janv. 2003, le déploiement des troupes anglo-américaines autour de l'Irak était achevé tandis que les inspecteurs de l'ONU avaient conclu à l'absence d'armes de destruction massive et que, dans le monde, les manifestations contre la guerre se multipliaient. Le 20 mars 2003, sans mandat de l'ONU, la coalition américaine lançait une offensive contre l'Irak. Le 9 avr. 2003, Bagdad tombait aux mains des Américains et, le 1er mai, George Bush annonçait la fin des combats majeurs. Le pays a été placé par l'ONU sous mandat anglo-américain. Cependant, malgré la capture de Saddam Hussein (13 déc. 2003), son contrôle était loin d'être acquis pour les Américains et les attentats meurtriers contre la présence américaine se sont multipliés. Le 28 mai 2004, les autorités américaines ont transféré la souveraineté politique à un gouvernement intérimaire, dont le président est Ghazi al-Yaouar et le Premier ministre Yad Allaoui.

« Irak 1986-1987 Pour l'Irak, l'année 1986 et les premiers mois de 1987 ont été dominés par une recrudescence des offensives iraniennes, dans cette "guerre du Golfe" déclenchée par Bagdad le 22 septembre 1980.

Même si les grandes offensives iraniennes n'ont été que des demi-victoires, très coûteuses en vies humaines, il est incontestable que l'Irak a perdu des positions importantes.

D'abord, la chute de Fao, le 10 février 1986, a été une humiliation pour l'armée de Bagdad, dont les multiples contre-offensives ont échoué.

Avec l'offensive "Kerbala 5" (début janvier 1987), les forces iraniennes sont parvenues aux abords du port de Bassorah.

En fait, l'objectif de "Kerbala 5", lancée peu avant le début de la conférence islamique de Koweït (26-29 janvier 1987), ne semble pas avoir été la prise du port, mais plutôt la ville de Zoubair, au sud-ouest de Bassorah, pour contrôler la route terrestre reliant Koweït à Bassorah, par où passe une partie du ravitaillement de l'Irak.

Zoubair n'a pas été prise, mais les forces iraniennes ont pu franchir le Chatt el-Arab et établir une nouvelle tête de pont.

Malgré la violence des combats et le très grand nombre de victimes, l'armée iranienne a poursuivi ses attaques et lancé de nouvelles offensives. L'armée irakienne a multiplié les raids aériens contre les villes iraniennes, Téhéran répliquant en tirant des missiles sur Bagdad.

Cette "guerre des villes" a fait de nombreuses victimes civiles.

Parallèlement, les Irakiens ont poursuivi l'escalade militaire dans les eaux du Golfe, en attaquant les terminaux pétroliers iraniens et les bateaux qui chargent du brut iranien.

Le terminal de l'île de Kharg a été de nouveau touché à plusieurs reprises en 1986.

L'aviation irakienne a aussi frappé plus au sud, bombardant le terminal de Sirri (août 1986) et celui de Larak situé dans le détroit d'Ormuz (novembre 1986). Bagdad doit affronter aussi le soulèvement d'une partie des Kurdes d'Irak, qui représentent environ 28% de la population totale irakienne.

En novembre 1986, les deux grands partis kurdes d'opposition, l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) dirigée par Jalal Talabani et le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani, ont signé à Téhéran un accord politico-militaire, sous l'égide de la République islamique.

Non seulement l'Iran fournit des armes aux opposants kurdes d'Irak, mais son armée a multiplié les offensives dans le Kurdistan irakien (automne 1986). Sur le plan économique et financier, l'Irak a connu en 1986 une crise sans précédent.

Au coût de la guerre s'est ajouté l'effondrement des recettes pétrolières par suite de la chute du prix du pétrole: 7,8 milliards de dollars en 1986 contre 13 milliards en 1985 et 26 milliards en 1980.

Le gouvernement de Bagdad a été contraint de négocier de nouveaux rééchelonnements.

En septembre 1986, la dette civile irakienne était estimée à environ 66,5 milliards de dollars (principalement envers les pays arabes du Golfe), et la dette militaire à 15 milliards de dollars (principalement à l'égard de l'URSS).

Les "pétromonarchies" du Golfe, touchées par la crise, ont réduit leurs dons et leurs prêts, après avoir beaucoup aidé Bagdad au début des années quatre-vingt. Le nouveau programme d'austérité, décidé en avril 1986, a encore réduit la consommation intérieure en limitant les importations pour poursuivre l'effort de guerre tout en préservant l'approvisionnement en matières premières nécessaires à l'industrie.

Le gouvernement a également montré qu'il voulait lutter contre la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles