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Inde 1995-1996 L'ère des coalitions

Publié le 16/09/2020

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« Inde 1995-1996 L'ère des coalitions L'Inde est entrée en 1995-1996 dans l'ère des gouvernements de coalition.

Le déclin du parti du Congrès-I ("I" pour Indira), au pouvoir depuis 1991, a marqué les mois qui ont précédé les élections générales d'avril et mai 1996.

La révélation, en janvier 1996, d'un des plus grands scandales de corruption de l'Inde indépendante, connu sous le nom d'"affaire Hawala" - terme désignant des opérations frauduleuses de change -, a entraîné la démission en série de plusieurs ministres congressistes du gouvernement central en février 1996.

Peu de personnalités politiques ont été épargnées: le scandale a aussi touché le président du principal parti d'opposition, le Bharatiya Janata Party (BJP, formation nationaliste hindoue de droite), Lal Krishna Advani, ainsi qu'Arjun Singh, figure de proue de la faction dissidente du Congrès, le Congrès-T (pour Tiwari).

Le Premier ministre Narasimha Rao lui-même a été accusé d'être impliqué dans cette affaire en mars 1996. Dans ce contexte de malaise politique, deux grandes tendances se sont dessinées: la participation au pouvoir de nouveaux groupes sociaux à travers la représentation politique des basses castes et une réaffirmation de l'enjeu de la laïcité face à la montée des communautarismes qui se sont confirmés à l'occasion du scrutin de 1996.

La scène politique s'est ainsi trouvée divisée pour la première fois en trois camps, aucun d'entre eux ne pouvant prétendre au monopole du pouvoir: 186 sièges sur 543 pour le BJP, 138 pour le Congrès-I et 133 pour le Troisième front (ou Front uni).

Ce dernier a été constitué par le Janata Dal (castéiste), les partis de gauche (le Parti communiste de l'Inde marxiste, CPI-M, et le Parti communiste de l'Inde, CPI, d'avec lequel le CPI-M a fait scission en 1964), le Samajwadi Party, et les partis régionaux (Telegu Desam Party, Asom Gana Parishad, AGF-Front de gauche de l'Assam et Parti républicain indien), rééditant la stratégie électorale de 1991. Échec du BJP à constituer une majorité parlementaire Le BJP est sorti vainqueur dans l'État septentrional de l'Uttar Pradesh, au coeur de la ceinture hindiphone toujours sous régime d'administration directe du Centre, dans l'État côtier du Gujarat et dans celui du Maharashtra - où l'alliance du BJP et du Shiv Sena (formation nationaliste) a remporté la majorité pour un nouveau mandat.

Au sein du Troisième front, le Janata Dal domine.

Déjà au pouvoir dans l'État méridional du Karnataka, il a conservé toute son emprise dans l'État du Bihar au coeur de la ceinture hindiphone où son représentant Laloo Prasad Yadav a poursuivi avec succès sa politique de lutte contre la domination des brahmanes sur le système politique.

Le Parti communiste de l'Inde-marxiste (CPI-M) a, pour sa part, été une nouvelle fois porté au pouvoir dans le Kerala et le Bengale occidental, derniers bastions du communisme. Dans les États du Sud, l'ascendant des partis dravidiens (mouvement régionaliste politico-linguistique pour la défense des intérêts du Sud) a persisté en dépit de rivalités de factions.

Ainsi, en Andhra Pradesh, dans la lutte pour. »

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