Il n'y a pas d'oeuvre rigoureusement impersonnelle, je n'en connais pas une qui ne nous livre quelque confidence sur la vie de son auteur et sur l'ambiance de son époque ?

« L'IMPERSONNALITÉ · « Il n'Y a pas d'œuvre rigoureusement ùnpe:rsonnelle .•• En dépit des ·lois d'un genre ou des principes d'une ~le, je n'en connais pas une qui ne nous livre quelque confidence sur la vie de son auteur et sur l'ambiance de son épaque.

» Par l'étude d'une œuvre à votre choix, vous illustrerezce juge.

ment d'un critique contemporain.

(Rennes) LES GRANDES LIGNES DU PLAN Le sens e~•t clair et les deux grandes parties nettement indiquées : I.

Confidences sur la çie de l'auteur.

- IL Confidences sur l'ambiance de son temps.

- Voilà ce que vous devez découvrir dans une œuvre dont le choix vous est laissé.

Quelle œuvre choisir? Laissez-vous guider par la citation qui vous rappelle que certains genres -ainsi le genre dra­ matique -- et certaines Écoles - ainsi l'École classique ou le Naturalisme -proscrivent les confidences.

Votre démonstration sera d'autant plus pertinente si vous l'ap­ puyez sur une œuvre qui, à la fois par le genre qu'elle traite et par l'École qu'elle représente, devrait offrir des garanties d'impersonnalité.

Une tragédie classique, par exemple Polyeucte, répond à cette double exigence.

LECTURES- Nous vous renvoyons à l'excellente étude de CalvE;t sur Polye1u:te dans la collection des Chefs-d'œuvre expli­ qués (chez Mellotée ).

PLAN DÉTAILLÉ 1 ntroàuction Il n'est pas d'œuvre littéraire où l'observa· teur attentif ne puisse retrouver un écho de la vie de son auteur et de l'époque où elle fut conçue.

Même les œuvres qui, en vertu des règles d'un genre ou des principes d'une École, devraient offrir l'impersonnalité la plus rigou­ reuse, n'échappent pas à cette loi.

Ainsi Polyeucte, bien que pièce de théâtre et, qui plus est, œuvre classique, ne manque pas de laisser transparaitre un reflet de l'éducation et de la vie sentimentale de Corneille, un reflet aussi des sentiments rel~~ gieux et amoureux de son temps.. »