Hongrie (1995-1996)
Publié le 16/09/2020
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Hongrie 1995-1996
Avec le lancement, en mars 1995, d'un plan d'austérité destiné à restaurer la
confiance des investisseurs internationaux, la Hongrie a vécu à l'heure des
sacrifices.
Les ex-communistes du Parti socialiste hongrois (PSH), portés au
pouvoir en mai 1994 par un vaste mouvement de protestation contre la politique
d'austérité des conservateurs du Forum démocratique hongrois (mai 1990-mai
1994), se sont vite convertis à l'ultra-libéralisme.
Pour la population, déçue
et désorientée, la potion est apparue amère: les salaires réels ont chuté de 11
% en 1995 et des baisses supplémentaires de 3 % à 4 % étaient prévues pour 1996.
Les dépenses sociales, notamment les allocations familiales, ont été réduites.
La fiscalité a augmenté.
Toutefois, malgré les critiques de l'aile gauche de son
parti l'accusant d'avoir trahi ses promesses électorales et les idéaux de la
gauche, le Premier ministre Gyula Horn a été réélu le 31 mars 1996 à la
présidence du PSH, à une écrasante majorité.
Pressé par le FMI (Fonds monétaire international), qui exigeait un "tour de vis"
supplémentaire, le gouvernement a imposé sa ligne politique qui seule, selon
lui, "permettra[it] de sortir la Hongrie de la crise".
Les premiers résultats
sont d'ailleurs apparus encourageants.
La privatisation du secteur énergétique
et des télécommunications a permis au gouvernement d'encaisser, fin 1995, 3,2
milliards de dollars de recettes, soit trois fois plus que prévu.
Le déficit
budgétaire a été réduit en 1995 à 6,5 % du PIB, contre 9,5 % en 1994; celui de
la balance des paiements a été ramené de 3,9 milliards de dollars fin 1994 à 2,2
milliards fin 1995.
Le taux de chômage, atteignant 12,1 % en 1993, était revenu
à 10 % en janvier 1996.
L'inflation, toujours élevée, était néanmoins contenue à
25,6 % en mars 1996, contre 27,5 % (chiffre corrigé) un an plus tôt.
Soutenu par son partenaire de la coalition gouvernementale, l'Alliance des
démocrates libres (ADL, formée d'anciens dissidents), le PSH a conforté sa
position de première force politique du pays face à une opposition de droite
affaiblie par l'éclatement du Forum démocratique hongrois, lors de son congrès
des 2 et 3 mars 1996.
Seule la droite nationaliste, représentée par le Parti des
petits propriétaires du populiste Jozsef Torgyan, a marqué des points, talonnant
le parti de G.
Horn dans les sondages.
Pour reconquérir l'opinion avant les
élections législatives de 1998, le Premier ministre hongrois a parié que la
reprise ferai sentir ses effets positifs dès 1997 et permettrait de desserrer
l'étau de l'austérité.
La communauté internationale a salué la bonne gestion de l'équipe dirigeante
hongroise, le 7 mai 1996, en faisant de la Hongrie le vingt-septième pays membre
de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
Pour
Budapest, il s'est agi d'une étape sur la voie de l'adhésion à l'Union
européenne, qui devrait être suivie, en 1998, par l'ouverture officielle de
négociations avec l'UE.
La Hongrie a accentué son rapprochement avec l'Alliance
atlantique en autorisant, par un vote du Parlement le 28 novembre 1995, le
stationnement sur son territoire de soldats de l'Ifor (Implementation Force,
"Force d'application" de l'OTAN en Bosnie) et la mise en place de bases
logisti-ques dans le sud du pays.
G.
Horn a cultivé la détente avec les pays
voisins, même si la signature du traité d'amitié avec Bucarest, maintes fois
reportée, butait toujours sur les droits à accorder aux 1,7 million de Hongrois
de Roumanie, et bien que l'accord de "bon voisinage et de coopération" conclu.
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