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Hongrie (1986-1987)

Publié le 16/09/2020

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« Hongrie 1986-1987 En Hongrie, le problème de la succession de János Kádár, qui a accédé au pouvoir en 1956 à l'issue de l'insurrection, donne lieu depuis un certain temps à de nombreuses spéculations, laissant prévoir son départ peut-être même avant la fin de 1987.

Les candidats potentiels au poste de secrétaire général du Parti (Károly Grosz, Mátyás Szürös, János Berecz, László Maróthy, István Horváth, Csaba Hámori, Károly Németh et Imre Pozsgay) sont membres du secrétariat du Comité central et/ou du Bureau politique, sauf I.

Pozsgay, secrétaire général du Front populaire patriotique.

Unis sur l'essentiel de la ligne politique élaborée sous la direction de Kádár et très favorables aux idées de Mikhaïl Gorbatchev, ils représentent néanmoins des sensibilités différentes.

En effet, deux tendances coexistent au sein de la direction hongroise, l'une plutôt réformatrice qui souhaite l'accélération de la démocratisation des institutions, l'autre, plutôt conservatrice, se montre réservée et voudrait bien limiter les réformes au domaine économique. En cette matière, la Hongrie doit faire face à une situation difficile, avec une production industrielle en baisse et un déficit budgétaire qui a triplé en 1986 après avoir quadruplé en 1985.

Alors que l'élargissement du secteur privé est encouragé, un nouveau système de salaires et des prix est en préparation pour 1988.

La diminution du niveau de vie - malgré un ravitaillement abondant - provoque des tensions et menace sérieusement le "consensus" existant entre le pouvoir et l'opinion publique. La dégradation du climat social explique la persistance du malaise entre les autorités et une partie des intellectuels.

Bien que la Hongrie soit, avec la Pologne, le pays est-européen le plus "libéral", les autorités n'hésitent pas à invoquer la raison d'État pour neutraliser - généralement sans pratiquer une répression brutale - toute forme de contestation qui dépasserait des limites soigneusement fixées. Pour ce qui est de la politique étrangère, l'URSS reste bien entendu l'allié privilégié mais, répète-t-on à Budapest à propos des pays socialistes, "l'unité n'est pas synonyme d'uniformité".

Parmi les partenaires particulièrement appréciés: de nombreux États occidentaux, dont la France.

Les bons rapports établis avec le Saint-Siège ont permis la nomination de plusieurs prélats aux postes vacants de l'épiscopat ; c'est ainsi que Mgr László Páskai a succédé en mars 1987 au cardinal-primat Lékai, décédé.

Enfin, autre nouveauté, des sujets délicats comme le sort de la minorité hongroise de Transylvanie sont désormais ouvertement évoqués par les dirigeants et les médias.. »

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